martedì 18 gennaio 2011

INTER: IL MIRACOLO LEONARDO

Pubblicato su France Football il 18 gennaio 2011

Unmiracle? Un prodige?Une voûtement? Difficile de trouver l’adjectif adéquat, mais la chose est saisissante. En l’espace de quelques semaines, unancien Rossonero est parvenuàmettrede son côté toute la communauté de l’Inter, dirigeants, joueurs et surtout supporters: Leonardo, l’homme qui a remplacé, à la veille de Noël, Rafa Benitez sur le banc des quintuples champions d’Italie en titre. Il fallait voir,
samedi soir faceàBologne (4-1), les tifosi nerazzurri scander son nom et l’applaudir, comme s’il n’avait à aucun moment été joueur, puis dirigeant et, enfin,
entraîneur de l’ennemi de toujours.
Il faut dire que «Leo» a suconvaincre tout le monde en un temps record. Comment?Endébarquant à la Pinetina, le camp d’entraînement de l’Inter, avecun
enthousiasme débordant, un sens de la communication certain et beaucoup de tact. Surtout, le Brésilien, natif de Niteroi, a obtenu des résultats immédiats. Sur les quatre rencontres de ce début 2011, «son» Inter s’est imposé à chaque fois,
battant Naples (3-1), Catane (2-1) et Bologne (4-1) enSerie A, ainsi que le
Genoa (3-2) en Coupe d’Italie. Depuis l’arrivée de MassimoMoratti à la tête
de l’Inter en 1995, un seul technicien avait débuté aussi bien sa mission
chez les Nerazzurri: Gigi Simoni en 1997-98 (l’entraîneur italien remporta
ses huit premiers matches).
Certains avanceront que Leonardo a la chance d’avoir récupérépratiquement toute la légion de blessés en dehors de Samuel (out jusqu’en juin) et Julio César. Des
pépins physiques qui avaient plombé l’Inter en automne. D’autres ajouteront que, lors duMondial des clubs de décembre, l’Inter, toujours sous la houlette de
Benitez, carburait déjà mieux qu’avant.
ETO’O:23BUTS EN 26MATCHES. Tout cela n’est pas faux, mais force est de constater que l’atmosphèren’a plus rien de comparable avec celle, très tendue, de la
«période Rafa». Car, au-delà des blessures en chaîne, l’Espagnol n’avait pas obtenu l’adhésion totale d’un groupe encore fortement marqué par JoséMourinho.
UnMourinho qui n’a jamais coupé les ponts avec ses anciens joueurs. On raconte mêmeàMilan que le «Special One» avait des Nerazzurri pratiquement tous
les jours au téléphone. Et connaissant les rapports vénéneux–qui datent de leur séjour commun en Premier League–entre les deux hommes, onpeut
facilement imaginer queMourinho n’apas été d’un franc soutienàBenitez…
Tout le contrairedeLeonardo. Avant d’engager le Brésilien,Moratti a téléphonéàMourinho et n’a obtenu que des louanges de la part du coach du Real Madrid.
Ce que le président de l’Inter ne s’est pas privéde rendrepublic. Et Leo lui-même n’apas manqué de se faire adouber par«Mou». « Jen’ai pas à combattre le
fantôme deMourinho, car ce qu’il a fait ici est énorme et son empreinte permanente»,
a-t-il intelligemment déclaré.
L’état d’esprit général a changé du tout au tout. Significatif, le rendement
d’Esteban Cambiasso, souvent boudé par Benitez, qui réalise une entame
2011 époustouflante, et surtout de Douglas Maicon. Sous la coupe de
Rafa, l’ancienMonégasque ne semblait plus que l’ombredu«TGV» de l’Inter.
Aujourd’hui, on le voitànouveau débouler à toute vitesse dans son couloir. «Pour le
Scudetto, tout est encore ouvert», ont lancé avec conviction Leonardo et le capitaine Javier Zanetti, fêté par l’Inter pour avoir égalé le recorddeBergomi de
519 rencontres de Championnat (en comptant trois matches d’appui pour les Coupes d’Europe…). Les Nerazzurri peuvent-ils encore croire au titre? Oui, si
l’on se réfère au festival du tandem d’attaque Eto’o-Milito faceàBologne, avecdeux buts et une passe décisivepour le premier, unbut et une passe décisive
pour le second. Alors que le Camerounais, 23buts cette saison, maintient sa folle allure, l’Argentin est enfin sorti de sa torpeur. Unautremiracle de Leo! ¦ ANTONIO FELICI (AVECROBERTONOTARIANNI)

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