sabato 26 febbraio 2011

MONTELLA SU FRANCE FOOTBALL

LA PALLA PASSA A MONTELLA

Pubblicato su France Football il 25 febbraio 2011

La Roma mise sur Montella

L’ère du « bricoleur » est terminée. Lundi, après une ultime réunion, Claudio Ranieri (qui s’était lui même surnommé ainsi à l’époque de Chelsea) a confirmé ne plus vouloir entraîner la Roma. Logique et inévitable vue la déterioration de ses rapports avec une partie du vestiaire et les mauvais résultats des Giallorossi. Ainsi, sans perdre de temps, l’identité de son successeur a été officialisé : Vincenzo Montella, 36 ans, l’attaquant du dernier Scudetto de la Roma (2001), devenu entraîneur des « allievi nazionali », les moins de 16 ans du club romain. Un poste que lui avait proposé en 2009 au moment de sa retraite de footballeur : un nouveau contrat de technicien à 500 000 euros par saison, jusqu’en juin 2012. Montella touchera la même somme en tant que coach de l’équipe de Serie A, mais avec un gros bonus à la clef s’il parvient à qualifier les Giallorossi pour la Ligue des Champions. « L’aeroplanino » n’ayant pas encore les diplomes pour entraîner au plus haut niveau, c’est Aurelio Andreazzoli, ancien adjoint de Luciano Spalletti, qui lui sert de « prêt-nom ». Dans la Ville Eternelle, il se dit que Montella ne devrait assurer qu’un intérim et l’on parle déjà de Carlo Ancelotti (Chelsea) et Villas Boas (FC Porto) pour 2011-12… Dans les rangs de la Roma, on n’a que faire de ces rumeurs. L’urgence est de redonner un peu de sérénité à un groupe totalement déboussolé, de réorganiser une équipe qui évoluait dernièrement sans logique. Mais Montella opère sans filet. Après le baptême du feu de mercredi à Bologne (XX résultatXX), il a une dizaine de jours pour préparer le huitième de finale retour de Ligue des Champions en Ukraine (3-2 à l’aller à l’Olimpico pour le Chakthior Donetsk) puis le derby de championnat face à la Lazio, sans pour autant négliger la visite de Parme, ce week-end, ni le déplacement à Lecce du 4 mars. Le présent et l’avenir européens de la Roma se jouent en l’espace de quelques jours…
Antonio FELICI

mercoledì 23 febbraio 2011

LA PAGINA SULLA ROMA PUBBLICATA DA FRANCE FOOTBALL

martedì 22 febbraio 2011

JUVE: LA RICADUTA

Pubblicato su France Football il 22 febbraio 2011

Juve, la rechute

Ce carton rouge, il ne l’a même pas contesté, Gigi Buffon. Parce que l’on ne nie pas l’évidence. Celle, d’abord, d’une faute de main en dehors de sa surface, sur un contre de Di Michele. Celle, plus généralement, d’une Juventus hors du coup, déjà en difficulté dans les premières minutes. La présence du gardien italien sur le terrain du Via del Mare n’aura duré qu’un peu plus de dix minutes, faites d’impuissance à observer les joueurs de Lecce déferler sur son but. Et la Juve ? On osera dire qu’elle n’a même pas foulé la pelouse tellent les Bianconeri ont été dépassé par les évènements au cours de cette rencontre à l’heure du déjeuner, avec une défense trop haute et un seule occasion de but de toute la rencontre. « Ce déplacement à Lecce est le véritable tournant de notre saison », avait souligné Gigi Del Neri avant le match. Et bien, le coach de la Juve a eu sa réponse : les Turinois ne sont pas à la hauteur ! Son équipe est capable de faire jeu égal avec les cadors de Serie A, de prendre quatre points sur six à l’Inter (0-0 à Milan, 1-0 à domicile), de battre le Milan AC (2-1) à l’automne à San Siro, mais elle pêche par continuité. Depuis le début du championnat, la Vieille Dame n’a jamais été en mesure d’aligner plus de deux victoires de rang. Inévitablement, après les succès face à Cagliari et l’Inter, elle a chuté à Lecce. Et lourdement. Car sans le manque de réalisme des attaquants adverses, elle serait reparti du Sud de l’Italie avec un véritable carton dans ses valises. Aujourd’hui, même l’Europa Ligue n’est plus une certitude…
A.F.

LA ROMA NON RISPONDE PIU'

Pubblicato su France Football il 22 febbraio 2011


La Roma ne répond plus

Une équipe qui encaisse des buts à la pelle, un entraîneur démissionnaire,des supporters furieux :le bateau giallorosso prend l’eau !

A Trigoria, on était plutôt fier d’abriter le centre d’entraînement de la Roma. Enfin, jusqu’à voilà quelques jours, quand les véhicules blindés de la police ont commencé à sillonner dans les rues de cette bourgade aux portes de la Ville Eternelle, s’installant devant les grilles du QG giallorosso pour éviter le pire. Comme samedi dernier, lorsque, à quelques heures du départ de l’équipe pour Gênes, ils étaient près de 300 ultras à se diriger vers Trigoria avec l’objectif de « mettre un gros bordel ».
300 supporters issus des groupes les plus extrémistes de la Curva Sud de l’Olimpico, munis de bombes agricoles et projectiles divers, très remontés contre les joueurs et Claudio Ranieri, l’entraîneur de la Roma. Heureusement pour eux, les forces de l’ordre, présentes en nombre,feront battre en retraite les ultras après de sérieux échauffourés.
Mais, depuis, la situation ne s’est pas arrangée et les policiers restent sur le pied de guerre. Dimanche, la Roma s’est un peu plus enlisée dans la crise et toutes les hypothèses, même les plus farfelues, circulaient dans la capitale italienne après la « prouesse » des Giallorossi sur le terrain du Genoa. Les hommes de Ranieri étant parvenus à perdre 4-3 un match qu’ils menaient trois buts à rien après cinquante minutes de jeu !
Une incroyable défaite qui venait s’ajouter à celles face à l’Inter (5-3 à San Siro) et Naples (2-0 à Rome) en Serie A, ainsi que face au Chakthior Donetsk (3-2), toujours à l’Olimpico, mercredi dernier en Ligue des Champions.
La situation est on ne peu plus critique : en ballotage défavorable pour la qualification en quarts de C1, la Roma perd pied dans la péninsule puisque au jour d’aujourd’hui, elle ne serait ni qualifiée pour la Ligue des Champions ni pour l’Europa Ligue ! Seule, maigre consolation, son billet pour la demi-finale de Coupe d’Italie, qui la verra opposée à l’Inter de Leonardo.
La présence de l’entraîneur brésilien est une certitude, celle de son collègue italien de la Roma autrement plus aléatoire… En effet, hier, lundi, bien au delà des délais de fabrication de France Football, la direction de la Roma se retrouvait à Trigoria pour un face à face avec le coach et, probablement, une partie des joueurs. Qu’allait-il se passer ? Giampaolo Montali repousserait-il la démission avancée par Ranieri après la défaite face au Genoa ? Ou bien déciderait-il, en vue du match en retard de ce mercredi à Bologne, de promouvoir Vincenzo Montella, ancien attaquant de la Roma qui entraîne cette saison l’une des équipes de jeunes du club ?
Ancien sélectionneur de l’équipe d’Italie de volley-ball, entré dans le monde du football il y a cinq ans à la Juve, Montali est celui qui actuellement tient les rènes à la Roma. Il est le dirigeant qui assure la transition pour Unicredit –cet institut bancaire contrôle la Roma en contrepartie des dettes accumulée auprès d’elle par la famille Sensi, l’ancien propriétaire- avant le rachat définitif du club romain par un groupe d’investisseurs italo-américains. Et Montali a toujours œuvré pour que Claudio Ranieri reste en place à la Roma…
Sauf que ce dernier a entamé presque entièrement son crédit.Il lui est notamment reproché les problèmes de conditions physiques de ses joueurs, incapables de tenir à la distance depuis quelques temps, ainsi qu’un manque de combattivité quasi général. Et puis, il y a les choix des joueurs, en particulier en attaque où Ranieri n’a pas hésité à envoyer sur le banc des gens comme Totti ou Menez. Voire même Marco Borriello, le meilleur buteur de l’équipe. Lors du match de C1 face à Donetsk, le garçon a été surpris par les caméras de télévision à murmurer : «il me garde sur le banc alors que j’ai inscrit 25 000 buts ! »
Et que dire des accrochages avec Totti ? Mais Ranieri ne peut apparaitre comme l’unique responsable. Des joueurs tels que Julio Sergio, Burdisso, Juan et Riise sont très loins de leur rendement de la saison passée, De Rossi n’est que l’ombre de lui même et Totti marque au compte goutte. En clair,l’édifice romain est plutôt chancelant.
Les tifosi attendent beaucoup des futurs patrons du club. Mais dans quel état ceux-ci vont-il récupérer la formation giallorossa ?

Antonio Felici

INTER, EVITA ALL’ITALIA IL DISASTRO CHAMPIONS

Pubblicato su TS il 22 febbraio 2011


Come troppo spesso accade negli ultimi tempi, appena arriva l’ora delle coppe europee fioccano le bocciature per il nostro calcio. Ci eravamo consolati col fatto di avere piazzato tre squadre negli ottavi di finale di Champions e subito è arrivata la mazzata. In attesa di conoscere cosa farà l’Inter contro il Bayern, il raccolto delle nostre formazioni in Europa è stato a dir poco modesto. Tre gare casalinghe, un pareggio e due sconfitte. Ha sorpreso in maniera particolare la battuta d’arresto del Milan che, almeno per il momento, sembra la nostra squadra più stabile e regolare. Eppure di fronte ad un Tottenham privo di parecchi importanti titolari si è sciolto. Gli inglesi non rappresentano certo il meglio che la loro scuola calcistica possa offrire attualmente, eppure si ritrovano con mezza qualificazione in tasca. Spettacolare per rapidità e semplicità di esecuzione il contropiede che ha portato alla facile conclusione di Crouch. Il Milan, invece, è apparso volenteroso sì ma troppo sterile. A fine gara, inoltre, i rossoneri non sono riusciti nemmeno a tenere a bada i nervi con Gattuso che ha inveito in maniera plateale contro gli avversari, arrivando a dare una testata a Jordan. Episodio doppiamente disdicevole se si pensa che lo “squalo” rappresenta una vecchia gloria del Milan e che ormai è un signore di una certa età verso il quale un giovane come Gattuso dovrebbe portare rispetto. In generale, quando pensiamo a questo Milan ci torna in mente l’adagio popolare secondo il quale anche chi ha un solo occhio passa per uno che ha la vista d’aquila in un paese di orbi. Questo per dire che il suo primato sembra determinato più dalla generale mediocrità che caratterizza il nostro attuale campionato che da un suo reale strapotere. Le vittorie dei rossoneri, infatti, spesso sono stentoree e talvolta aiutate pure dalle sviste arbitrali, com’è successo nell’ultima gara contro il Chievo. Inoltre, la squadra non riesce a sfruttare al meglio un importante potenziale offensivo, anche perché a centrocampo, soprattutto in mancanza del miglior Pirlo, mancano del tutto i fini dicitori. A dimostrazione del fatto che insistere con l’acquisto di attaccanti su attaccanti potrà anche tenere buona la piazza ma non risolve il problema, ormai antico, di una rosa priva di equilibrio tecnico tra i vari reparti. Naturalmente ci auguriamo di essere smentiti dai fatti ma crediamo che solo un’impresa potrà tenere il Milan in Europa.

Con la Roma passiamo dalla padella alla brace. L’inattesa sconfitta dell’Olimpico contro lo Shakhtar ha fatto sì che i giallorossi si ritrovino con un piede e mezzo fuori dalla Champions. Anche in questo caso non si è trattato di un evento negativo sporadico. La clamorosa, pazzesca sconfitta subita domenica a Genova, culminata con le dimissioni di Ranieri, dimostra come da qualche settimana la squadra sia definitivamente allo sbando. Al di là di quelle che possono essere le spiegazioni, i giocatori appaiono lunatici, spesso scollati in campo, isterici, incapaci di dare continuità alle proprie prestazioni nell’arco dei novanta minuti. Soprattutto sono fragilissimi psicologicamente, pronti a sbracare davanti alla prima difficoltà. Vedremo cosa accadrà nei prossimi giorni, dalla guida tecnica alla reazione dei singoli. Certo è che immaginare oggi una rimonta a Donetsk appare una pia illusione. Lo Shakhtar in casa non perde da tempo immemorabile e concede agli avversari pochissimi gol. Ha chiuso al primo posto la fase a gironi. Potendo difendere il vantaggio avrà tutta la possibilità di aspettare la Roma nella propria metà campo per poi partire in contropiede con i suoi micidiali brasiliani. Al momento, ci sentiamo di dire che è più probabile che la Roma vada incontro ad un’altra debacle. Per carità, da italiani abbiamo il dovere di coltivare la speranza e la squadra farà bene a provare l’impresa. Le aspettative, però, sono proprio ai minimi termini.

Delle italiane, l’unica che ha salvato la faccia è stato il Napoli. Per carità, non è che abbia messo sotto il Villarreal. Però almeno ha provato a fare qualcosa di più degli avversari e lo 0-0 finale lascia intatte le possibilità di qualificazione al turno successivo di Europa League. Al momento le ambizioni italiane sono riposte sull’Inter. Ma anche qui non c’è da essere troppo ottimisti. Con Leonardo in panchina la squadra vince con una certa regolarità, anche se per battere il Cagliari ha avuto bisogno di un gol in fuorigioco di Ranocchia. Ma, cosa assai pericolosa in campo internazionale, concede molto agli avversari. Il Cagliari a S.Siro non ha segnato ma ad un certo punto è riuscito per molti minuti a schiacciare l’Inter nella sua metà campo. Una squadra con questi difetti non è detto che riesca a spuntarla contro il Bayern. I tedeschi, infatti, sono tutta un’altra cosa rispetto a quella disastrosa di inizio stagione che ha dovuto fare a meno di Robben e Ribery. Inoltre, non potendo più vincere la Bundesliga concentreranno tutti i loro sforzi nella Champions. Senza contare che devono vendicare la sconfitta patita in finale nel maggio scorso proprio contro l’Inter. Da italiani incrociamo le dita, ma anche l’Inter rischia grosso.

lunedì 21 febbraio 2011

SPECIALE TS: SPETTATORI IN CALO. SOLO L'INTER RIEMPIE LO STADIO

Pubblicato su TS il 19 febbraio 2011

Nelle scorse settimane la Lega Calcio ha reso noti i dati relativi ai trend degli spettatori negli stadi di serie A, relativamente alle gare del girone di andata. Se ci si limita all’analisi delle sole informazioni della prima metà della stagione, scopriamo che i numeri sono sostanzialmente stabili rispetto alla stagione 2009-10 e in calo rispetto al 2008-09. Negli stadi della massima serie si sono accomodati in media 23.092 spettatori, contro i 23.084 della passata stagione e i 24.269 di due campionati fa. Il risultato migliore è quello fatto registrare dalla giornata numero dieci, in programma il 7 novembre scorso: 28.841. Quello peggiore i 18.928 spettatori di media della giornata numero sedici disputata il 12 dicembre.

Prendendo in esame le singole squadre, quella che ha riempito sistematicamente lo stadio è l’Inter. I tifosi nerazzurri sono stati vicino alla squadra in 63.363, una media decisamente ragguardevole, oseremmo dire d’altri tempi. Al secondo posto, ma parecchio distante, il Milan con 46.842 spettatori di media. A seguire il Napoli con 43.596. Chi ha perso davvero molto pubblico rispetto al recente passato è la Roma che solo una stagione orsono faceva una media superiore alle quarantamila unità, mentre nel girone d’andata di quest’anno deve accontentarsi di una media di appena 31.557 spettatori. Meno di duecento in più rispetto alla Lazio, tradizionalmente caratterizzata da una tifoseria meno calda. Davvero uno smacco per il popolo giallorosso, diventato improvvisamente freddo nei confronti dei propri beniamini. Una buna media, considerando anche la non eccessiva capienza del Barbera, la fa registrare il Palermo con 26.274 spettatori, seguito da Genoa e Sampdoria separati soltanto da mille unità: 23.556 contro 22.343. In netto calo anche gli spettatori della Fiorentina (22.078) e quelli della Juventus scesi a poco meno di ventiduemila. In coda alla classifica, nonostante non assaggino il sapore della serie A con regolarità, Brescia e Lecce, le cui medie di spettatori sono a dir poco desolanti: 9.111 e 8.758. Tutto sommato va bene al Chievo che, nonostante rappresenti soltanto un quartiere di Verona, resiste con i suoi 12.045 spettatori medi e riesce ad evitare l’ultimo posto in questa speciale classifica.

Ancora più significativo del numero di presenze è la percentuale di occupazione degli stadi di serie A. Anche in questo caso a prevalere è l’Inter che, nonostante giochi nell’impianto italiano più capiente, lo occupa per il 79,19%. Viene rivalutato il dato della Juventus che copre comunque il 78,55% dei posti disponibili. Dati molto buoni anche per Napoli (72,37%), Palermo (71,35%), Cagliari (65,03%) e Genoa (64,42%). Così così il Milan che riesce a riempire S.Siro per poco più della metà dei posti disponibili: 58,54%. Tra i dati peggiori, naturalmente, quelli di Roma e Lazio che non riescono a coprire neppure il quaranta per cento dei posti che l’Olimpico mette loro a disposizione. In coda alla classifica il Lecce col 25,85%.

Vale la pena di dare un’occhiata anche agli ultimi dati completi disponibili, ossia quelli relativi alla stagione 2009-10. Si sono raggiunti, nel complesso, 9.642.640 spettatori, oltre 250 mila in più rispetto alla stagione precedente che aveva già fatto registrare un notevole incremento. Rispetto al dato del 2007-08 siamo quasi a un milione di presenze in più (allora erano state 8.775.883). Mediamente 25.375 spettatori hanno assistito a ciascuna partita, contro i 24.717 della stagione precedente e i 23.094 di quella ancora prima. Il top è stato raggiunto alla penultima giornata, disputata il 9 maggio scorso, con una media di ben 34.128 spettatori. Passando ai singoli club, troviamo qualche sorpresa. A guidare la graduatoria è sempre l’Inter che ha centrato una media spettatori che sfiora le 56 mila unità. In seconda posizione il Napoli con 47 mila. Solo terzo il Milan con meno di 43 mila. Tutto sommato deludente anche l’ultimo risultato complessivo stagionale della Roma che in media è stata vista da poco meno di 41 mila spettatori. In altri tempi le cifre erano decisamente superiori ma, come abbiamo visto a proposito del parziale di metà 2010-11, il dato è destinato a peggiorare drammaticamente a fine stagione. In coda alla graduatoria troviamo il Livorno che ha fatto registrare poco più di 10 mila spettatori a partita.

Il prossimo maggio, come di consueto, la Lega Calcio renderà disponibili anche i dati relativi al girone di ritorno, quindi quelli complessivi del 2010-11. A quel punto sarà tempo di fare bilanci conclusivi e sarà possibile capire se il trend che vede gli spettatori da stadio in leggero miglioramento negli ultimi anni sarà confermato o meno. Resta il fatto che il nostro calcio rimane assai lontano dai fasti degli anni ’80 e ’90 e che il recente stop alla legge sugli stadi rende di fatto impossibile sperare di recuperare tutto il terreno perduto, se non nel lunghissimo periodo.

mercoledì 16 febbraio 2011

ALLA ROMA RESTA SOLO LA CHAMPIONS

Pubblicato su TS il 15 febbraio 2011


La classifica della Roma è diventata impietosa. I punti di ritardo rispetto alla testa della classifica sono diventati tredici. La stessa zona Champions si allontana sempre di più. Inutile girarci attorno: la clamorosa e meritata sconfitta contro il Napoli ha cancellato qualsiasi ambizione scudetto. Se consideriamo che nella scorsa stagione la squadra è arrivata seconda ed ha sfiorato la vittoria del titolo, ricordando che in estate la rosa è stata potenziata con l’arrivo di un forte Borriello, siamo di fronte ad un chiaro fallimento. Con la rosa a sua disposizione Ranieri non poteva fare peggio dell’anno passato. Invece è accaduto. A meno che non si verifichi un inatteso exploit in Champions o una vittoria in Coppa Italia, la stagione già oggi può essere considerata fallimentare.
Naturalmente in cima al banco degli imputati non possiamo che mettere il tecnico. Appena arrivato alla guida della Roma Ranieri era riuscito in poco tempo a compattare il gruppo e a dargli grandi motivazioni. Questa volta non c’è riuscito. La squadra appare spesso svagata, poco motivata, priva di quella grinta necessaria per imporsi in un campionato come quello italiano. Inoltre, a dispetto delle polemiche risposte riservate puntualmente ai giornalisti, appare evidente come la squadra sia preparata male fisicamente, regolarmente sovrastata sul piano atletico da ogni genere di avversario. Poi ci sono le scelte tecniche, in tanti casi discutibili. Prendiamo la gara col Napoli. Non era sbagliata l’idea di rinforzare il centrocampo utilizzando Taddei, soprattutto in considerazione della grande massa che il Napoli è costantemente in grado di creare in quel reparto. Sbagliato è stato lasciare contemporaneamente in panchina Totti e Menez. Il motivo è semplice. Non avendo la Roma di Ranieri una specifica organizzazione di gioco, le uniche fonti di ispirazione della manovra sono Pizarro e Totti. In parte anche Menez, non perché crei gioco ma per gli spazi che riesce ad aprire con le sue accelerazioni. Assente da tempo Pizarro per infortunio, uno tra Totti e Menez andava schierato. Senza nemmeno uno dei due, la squadra si è ritrovata senza alcuna ispirazione e le sue sporadiche iniziative sono state affidate al caso. Né è servito rispolverare Totti nei minuti finali, quando l’inerzia della gara era ormai segnata. Il Napoli, al contrario, un’organizzazione di gioco ce l’ha, anche se gli interpreti non sono tutti sopraffini. Compensa questa lacuna con la corsa e la grinta. Tutte caratteristiche sconosciute alla Roma di quest’anno. Sono capi di imputazione, questi, tutti a carico di Ranieri.
Naturalmente il tecnico non è l’unico responsabile. Qualche giocatore ci ha messo del suo. Julio Sergio, Burdisso, Juan e Riise sono molto lontani dal rendimento dell’anno scorso. Pizarro è mancato a lungo. Lo stesso Totti, a dispetto di un’ottima condizione fisica, quest’anno fa fatica a fare gol. Ma a parte la squadra, sul cui rendimento pesano anche le difficoltà che affievoliscono l’entusiasmo, l’altro grande colpevole è la società. Com’è noto questa vive un momento di transizione. Sostenere che le notizie relative al prossimo passaggio dalla famiglia Sensi al gruppo americano di Di Benedetto non abbiano un’influenza è una pia illusione. Alla fine della gara col Napoli Montali è stato chiaro. Il fatto che i giornali scrivano che lui è l’unico dirigente destinato a rimanere con la nuova dirigenza lo sta mettendo in difficoltà con i suoi colleghi di scrivania. La dirigenza nella sua interezza, compresa Rosella Sensi, oggi sembrano più preoccupati dei propri destini futuri che dei programmi immediati. Non è un’illazione. Le conseguenze sono sotto gli occhi di tutti. Prendete il caso Adriano. Chi ha deciso di farlo giocare a tutti i costi a Milano prima di Natale quando s’era sparsa la voce di un suo ritorno in Brasile, volendolo trattenere a tutti i costi? E soprattutto, perché? E ancora, chi non ha approfittato delle sue ultime disavventure brasiliane per risolvere definitivamente un rapporto mai nato? Mistero. D’altronde a fine partita Simone Perrotta l’ha detto: in certi casi servirebbe avere alle spalle una società. Più chiaro di così! In tutto questo, Rosella Sensi continua ad incontrare senza soluzione di continuità Gianni Letta e tra qualche settimana si aprirà la questione della successione di Maurizio Beretta in Lega Calcio. E si dice che la società non c’entra!
A questo punto, le speranze della Roma sono tutte rivolte alla Champions. Sul piano tecnico ci sarebbero i motivi per essere moderatamente ottimisti. Lo Shakhtar disputerà domani sera la prima gara ufficiale del 2011 ed avrà ancora i muscoli imballati. Difficile che possa correre come ha fatto il Napoli. Inoltre, la gara dovrebbe disputarsi soprattutto sul piano della tecnica, essendo gli uomini di Lucescu, dalla cintola in su, praticamente tutti brasiliani. Certo la Roma dovrà guardarsi allo specchio e decidere se dare o meno un senso a questa stagione. Una cosa è certa, infatti: a dispetto della bontà del sorteggio, la squadra vista nelle ultime giornate di campionato può tranquillamente perdere anche con questo Shakhtar.

martedì 8 febbraio 2011

OCCHIO MILAN L’INTER E’ GIA’ ALLE SPALLE

Pubblicato su TS l'8 febbraio 2011


L’Inter ha messo la freccia. Dopo la scoppiettante vittoria contro la Roma la squadra ora diretta dal brasiliano Leonardo si è introdotta nella corsia di sorpasso e punta a raggiungere il Milan. I numeri sono dalla sua parte. In caso di successo nel recupero contro la Fiorentina i punti di ritardo nei confronti dei cugini scenderebbero a due, con la prospettiva di disputare ancora il derby. Insomma, si ha quasi la sensazione che Leonardo sia riuscito nell’impresa di far sì che il Milan sia la maggiore antagonista dell’Inter per il titolo non viceversa. L’avevamo scritto subito dopo Natale: la vera favorita per lo scudetto potrebbe essere ancora l’Inter. I fatti ci stanno dando ragione.
La vittoria nello scontro diretto contro la Roma è stata meno semplice di quanto non possa sembrare a prima vista. Nel primo tempo il risultato più giusto sarebbe stato il pareggio, magari un 2-2, ma la Roma è stata sprecona e Julio Cesar formidabile. Nella ripresa la svolta è stata l’espulsione di Burdisso con annesso calcio di rigore, anche se nel finale, prima del definitivo 5-3, la Roma ha sfiorato una clamorosa rimonta. Per Leonardo, oltre i tre punti, molte le note liete. Un Julio Cesar ritrovato ai massimi livelli, i neoacquisti Pazzini e Kharja subito decisivi, un Eto’o sempre devastante. Va detto che, a differenza dell’Inter versione Benitez e soprattutto Mourinho, la squadra ora concede molto di più agli avversari. Questo, però, le permette anche maggiore libertà in attacco, reparto che non perde mai una caratteristica fondamentale per vincere: la praticità. Adesso è attesa dalla dura trasferta di Torino contro la Juventus: dovesse uscirne indenne le si dispiegherebbero, nelle giornate successive, delle praterie per cercare di riprendere il Milan.
Nonostante un bel primo tempo, dalla trasferta di Milano esce pesantemente ridimensionata la Roma. Attualmente è malinconicamente settima e si vedrà costretta a vincere a tutti i costi il recupero contro il Bologna per cercare di non perdere contatto con la zona Champions. Una situazione inattesa per una squadra che era partita per lottare per il titolo alla pari con Inter e Milan. A S.Siro era priva di Totti, ma ha schierato comunque un sontuoso tridente Menez-Vucinic-Borriello. I tre hanno creato molto nella prima frazione ma, complici le parate di Julio Cesar, hanno anche sprecato molto. La sconfitta è da addebitare, oltre allo scarso cinismo di calciatori abituati troppo spesso a specchiarsi, al rendimento scadente di alcuni singoli quali il portiere Julio Sergio e Riise. Decisivo ora sarà il big-match contro il Napoli in programma all’Olimpico. In caso di mancato successo potrebbe diventare un problema anche agganciare il terzo posto a fine stagione. Non sarebbe un bel biglietto da visita per quelli che sembrano essere destinati a diventare i nuovi proprietari del club: gli americani. Di Benedetto e soci preferirebbero ritrovarsi con una proprietà rivalutata dal palcoscenico europeo, in modo da cominciare la loro avventura solo con pochi ritocchi, invece di attuare un costoso repulisti.
Il fatto che la vetta della classifica abbia un inquilino provvisorio è da ricercarsi nel cammino assai lento del Milan, giunto al secondo pareggio consecutivo. A Genova ha sprecato una buona occasione, facendosi rimontare una volta in vantaggio. La sensazione resta sempre la stessa. Allegri sta facendo un buon lavoro ma la rosa non è ricchissima ed è mal distribuita. In attacco è di qualità molto elevata, soprattutto dopo l’arrivo di Cassano che può compensare qualche amnesia di Pato. A centrocampo, specialmente quando manca Pirlo, è scadente. Pure la difesa avrebbe bisogno di rinforzi di grande qualità. Non a caso Galliani resta alla finestra in attesa di capire se potrà portare a Milanello Philippe Mexès, per il quale avrebbe già pronto un contratto di quattro milioni netti, oltre ad un altro milione di premi. La sensazione che abbiamo è che quando l’Inter deciderà di scatenare l’allungo vincente, difficilmente i rossoneri riusciranno a contrastarli.
Un’ultima citazione la merita la Juventus. Una settimana fa avevamo parlato di un progetto, quello di Andrea Agnelli, al limite del fallimento. All’ultimo istante di mercato di riparazione è finalmente arrivato Matri che, guarda caso, ha potuto essere schierato subito nella sua Cagliari. E’ stato proprio lui a siglare le reti decisive per il ritorno al successo bianconero. Il quarto posto adesso è a quattro punti, dunque ancora raggiungibile, viste le tante partite ancora a disposizione. Solo che Delneri dovrà cercare la quadratura del cerchio, sfruttando al massimo il nuovo arrivo, ma soprattutto dando un assetto alla squadra tale da garantire una certa continuità di risultati. Se il successo di Cagliari sarà effimero oppure segnerà l’inizio della riscossa lo vedremo tra qualche giorno contro l’Inter. Certo è che un club del prestigio della Juventus non può permettersi di rimanere fuori dalla zona Champions.

giovedì 3 febbraio 2011

JUVE: VERSO IL FALLIMENTO IL PROGETTO AGNELLI

Pubblicato su TS il 3 febbraio 2011


Per giudicare la disgraziata stagione sin qui disputata dalla Juventus occorre partire dai dati. I bianconeri sono fuori dall’Europa League (nemmeno una vittoria nel proprio girone), dalla Coppa Italia (dominati in casa dalla Roma) e solo settimi in campionato. Il Milan capolista è ormai a dodici punti, la zona Champions a tre punti, che diventeranno cinque o sei se Inter e Roma dovessero vincere, una o entrambe, i rispettivi recuperi. Diciamolo senza peli sulla lingua: un disastro.
Le difficoltà partono da lontano. Naturalmente la causa numero uno del ridimensionamento juventino è stata Calciopoli e gli sciagurati dirigenti che l’hanno resa possibile. Certo oggi i palazzi del potere calcistico non hanno più uno o anche due occhi di riguardo per la Juventus, ma per questa realtà i tifosi onesti e sportivi farebbero bene a non provare rimpianti. Il fatto grave è che il patrimonio di relazioni e rapporti di mercato, qualche volta non troppo limpido, portato in dote a suo tempo da Luciano Moggi non è più nelle disponibilità della Vecchia Signora. Lo scandalo, poi, ha sensibilmente ridotto quell’appeal che la società torinese aveva sempre esercitato nei confronti dei giocatori. In questo periodo, come raccontano le cronache del calcio mercato, portare un campione alla Juve è diventata impresa ardua. Sovente anche mezzi giocatori arrivano a preferire piazze clamorosamente inferiori sul piano della popolarità e del prestigio. In questo senso serviranno degli anni prima che la maglia a strisce bianche e nere possa ritrovare il fascino di un tempo. Per la verità c’è stato un uomo, un tecnico, al quale l’impresa di far rinascere la Juventus sembrava potesse riuscire: Claudio Ranieri. Dopo l’anno di purgatorio in serie B, archiviato con successo per merito di Didier Deschamp, all’allenatore romano era stato affidato un progetto quinquennale che al suo termine avrebbe dovuto portare la Juventus al titolo. Alla prima stagione un terzo posto e alla seconda un secondo non gli hanno evitato l’onta dell’esonero a poche giornate dalla fine, fortemente voluto da alcuni giocatori e avallato dai dirigenti, Blanc in testa. A nostro avviso va ricercato proprio lì il peccato originale della nuova Juventus. L’aver bruscamente interrotto quel programma ha condotto la squadra e la società verso mari in tempesta. Certamente John Elkann aveva ben altro cui pensare e Blanc è un dirigente non particolarmente esperto di calcio. Ma in fondo la loro gestione non era stata malvagia, considerando la materia prima a disposizione. Così, dopo poche stagioni si è ritenuto di dare vita ad una nuova svolta targata Andrea Agnelli. Considerando che quest’ultimo è figlio di Umberto e Elkann il nipote prediletto di Gianni Agnelli, si è assistito ad una sorta di riedizione del passaggio dalla Juventus targata Avvocato/Boniperti a quella di Umberto Agnelli. Ad Andrea riconosciamo il merito di aver in parte ricucito un rapporto con la tifoseria diventato molto difficile. Un po’ grazie al nome che porta, un po’ perché ha lisciato il pelo ai supporter più accesi reclamando la restituzione degli scudetti revocati. Un altro risultato che certamente centrerà è la realizzazione dello stadio che darà una solidità patrimoniale al club e nuove fonti di introiti. Sul piano tecnico, però, le cose sono andate male.
Se, almeno sulla carta, ottima è stata la decisione di affidarsi ad un dirigente capace e di lungo corso come Marotta, non si può dire lo stesso dell’ingaggio di Luigi Delneri. Per carità, il tecnico di Aquileia è molto bravo. Ma nella sua carriera almeno in due occasioni, Roma e Porto, ha dimostrato di soffrire le piazze importanti. La campagna acquisti, poi, è stata discutibile. Il colpo più importante è stato quello di Krasic, molto buono anche l’ingaggio di Aquilani e Quagliarella. Per il resto meglio stendere un velo pietoso. Lo staff dirigenziale non è riuscito a migliorare in maniera decisiva la qualità della difesa. Inoltre, non è possibile che, infortunatosi Quagliarella, il peso dell’attacco debba ancora gravare su Alex Del Piero, con Iaquinta e Amauri a fare da spettatori. Per non parlare dei penosi tentativi del mercato di riparazione. Che senso ha liberarsi di un attaccante anziano ma affidabile come Trezeguet per ritrovarsi col vecchio ed acciaccato Luca Toni? Detto dei clamorosi rifiuti come quello di Borriello in estate, vogliamo parlare poi dei calciatori contattati nelle ultime settimane? Accostare certi nomi alla Juventus è semplicemente una bestemmia. La responsabilità non è solo di Marotta. Se l’Inter ha preso Pazzini e Ranocchia, se il Milan ha ingaggiato Cassano e la Juventus nessuno non è solo colpa sua. Andrea Agnelli ha stretto i cordoni della borsa, anche perché il deficit di bilancio viaggia rapido verso i cinquanta milioni di euro. Insomma, altre possibilità di spesa rispetto alle dirette concorrenti per il titolo. Che poi chi l’ha detto che la Juventus poteva aspirare a vincere lo scudetto? La scorsa estate, in fase di pronostici, ci eravamo espressi in maniera chiara: questa Juventus al massimo può arrivare quarta, essendo nettamente inferiore alle milanesi e alla Roma. Considerando gli infortuni e l’eccellente stagione di cui si stanno rendendo protagoniste Napoli e Lazio, anche quell’obiettivo rischia di apparire oggi una chimera. Un brutto colpo per l’ambizioso progetto dell’ultimo rampollo degli Agnelli.