martedì 22 febbraio 2011

LA ROMA NON RISPONDE PIU'

Pubblicato su France Football il 22 febbraio 2011


La Roma ne répond plus

Une équipe qui encaisse des buts à la pelle, un entraîneur démissionnaire,des supporters furieux :le bateau giallorosso prend l’eau !

A Trigoria, on était plutôt fier d’abriter le centre d’entraînement de la Roma. Enfin, jusqu’à voilà quelques jours, quand les véhicules blindés de la police ont commencé à sillonner dans les rues de cette bourgade aux portes de la Ville Eternelle, s’installant devant les grilles du QG giallorosso pour éviter le pire. Comme samedi dernier, lorsque, à quelques heures du départ de l’équipe pour Gênes, ils étaient près de 300 ultras à se diriger vers Trigoria avec l’objectif de « mettre un gros bordel ».
300 supporters issus des groupes les plus extrémistes de la Curva Sud de l’Olimpico, munis de bombes agricoles et projectiles divers, très remontés contre les joueurs et Claudio Ranieri, l’entraîneur de la Roma. Heureusement pour eux, les forces de l’ordre, présentes en nombre,feront battre en retraite les ultras après de sérieux échauffourés.
Mais, depuis, la situation ne s’est pas arrangée et les policiers restent sur le pied de guerre. Dimanche, la Roma s’est un peu plus enlisée dans la crise et toutes les hypothèses, même les plus farfelues, circulaient dans la capitale italienne après la « prouesse » des Giallorossi sur le terrain du Genoa. Les hommes de Ranieri étant parvenus à perdre 4-3 un match qu’ils menaient trois buts à rien après cinquante minutes de jeu !
Une incroyable défaite qui venait s’ajouter à celles face à l’Inter (5-3 à San Siro) et Naples (2-0 à Rome) en Serie A, ainsi que face au Chakthior Donetsk (3-2), toujours à l’Olimpico, mercredi dernier en Ligue des Champions.
La situation est on ne peu plus critique : en ballotage défavorable pour la qualification en quarts de C1, la Roma perd pied dans la péninsule puisque au jour d’aujourd’hui, elle ne serait ni qualifiée pour la Ligue des Champions ni pour l’Europa Ligue ! Seule, maigre consolation, son billet pour la demi-finale de Coupe d’Italie, qui la verra opposée à l’Inter de Leonardo.
La présence de l’entraîneur brésilien est une certitude, celle de son collègue italien de la Roma autrement plus aléatoire… En effet, hier, lundi, bien au delà des délais de fabrication de France Football, la direction de la Roma se retrouvait à Trigoria pour un face à face avec le coach et, probablement, une partie des joueurs. Qu’allait-il se passer ? Giampaolo Montali repousserait-il la démission avancée par Ranieri après la défaite face au Genoa ? Ou bien déciderait-il, en vue du match en retard de ce mercredi à Bologne, de promouvoir Vincenzo Montella, ancien attaquant de la Roma qui entraîne cette saison l’une des équipes de jeunes du club ?
Ancien sélectionneur de l’équipe d’Italie de volley-ball, entré dans le monde du football il y a cinq ans à la Juve, Montali est celui qui actuellement tient les rènes à la Roma. Il est le dirigeant qui assure la transition pour Unicredit –cet institut bancaire contrôle la Roma en contrepartie des dettes accumulée auprès d’elle par la famille Sensi, l’ancien propriétaire- avant le rachat définitif du club romain par un groupe d’investisseurs italo-américains. Et Montali a toujours œuvré pour que Claudio Ranieri reste en place à la Roma…
Sauf que ce dernier a entamé presque entièrement son crédit.Il lui est notamment reproché les problèmes de conditions physiques de ses joueurs, incapables de tenir à la distance depuis quelques temps, ainsi qu’un manque de combattivité quasi général. Et puis, il y a les choix des joueurs, en particulier en attaque où Ranieri n’a pas hésité à envoyer sur le banc des gens comme Totti ou Menez. Voire même Marco Borriello, le meilleur buteur de l’équipe. Lors du match de C1 face à Donetsk, le garçon a été surpris par les caméras de télévision à murmurer : «il me garde sur le banc alors que j’ai inscrit 25 000 buts ! »
Et que dire des accrochages avec Totti ? Mais Ranieri ne peut apparaitre comme l’unique responsable. Des joueurs tels que Julio Sergio, Burdisso, Juan et Riise sont très loins de leur rendement de la saison passée, De Rossi n’est que l’ombre de lui même et Totti marque au compte goutte. En clair,l’édifice romain est plutôt chancelant.
Les tifosi attendent beaucoup des futurs patrons du club. Mais dans quel état ceux-ci vont-il récupérer la formation giallorossa ?

Antonio Felici

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