sabato 30 ottobre 2010

SU TOTTI DECISIONE DEMENZIALE

La moviola di Mediaset Premium, sapientemente orchestrata dall'amico Graziano Cesari, ha mostrato inequivocabilmente l'accaduto. Durante la corsa, dopo aver servito a Vucinic l'assist che si concluderà col 2-0, Totti viene sgambettato da Olivera. Un fallo fastidioso e vigliacco, soprattutto perché inutile. Totti indispettito si avvicina verso il giocatore allungando le mani, quasi a voler dire "ma che combini?" Olivera, per tutta risposta, alza il gomito con un movimento che potrebbe configurarsi come leggera gomitata. Gervasoni, a pochi centimetri dai due espelle entrambi. Una decisione demenziale. Un arbitro con granu salis avrebbe ammonito il giocatore del Lecce e sarebbe finità lì. Un altro più severo e rispettoso del regolamento avrebbe espulso Olivera e, ad esagerare, avrebbe comminato un giallo a Totti. L'espulsione del romanista trova tutti d'accordo: è un'invenzione di Gervasoni. Vistosi vittima di un torto (il fallo da dietro) e la beffa (l'espulsione) Totti ha perso la testa. L'hanno dovuto bloccare in molti nel sottopassaggio perché non mettesse le mani addosso a Olivera. Reazione esagerata, certo. In certe occasioni Totti non sa controllarsi, certo. Ma ci provassero i soliti moralisti, dispensatori di reprimende nei confronti del capitano della Roma, a farlo passare dalla ragione al torto. A differenza dei giocatori di altre grandi squadre, a quelli giallorossi certi episodi capitano spesso e volentieri. Non sempre si può digerire ogni vessazione con calma serafica. Arriva il momento che si perdono le staffe. Nel caso specifico, una decisione assurda dell'arbitro priverà Totti del derby. Difficile mandarla giù. Ora ci sarà la squalifica. Considerando che è capitano e la sua reazione probabilmente saranno tre le giornate, riducibili a due previo ricorso. Questo da regolamento. Comunque non è giusto. Quando le immagini televisive dimostrano chiaramente che un arbitro s'è sbagliato le sanzioni non dovrebbero partire automatiche. Il fatto è che dipenderà tutto da quello che scriverà Gervasoni sul suo personale referto. Martedì attenderemo con ansia di conoscerlo. Siamo proprio curiosi di sapere come giustificherà un provvedimento che, lo ripetiamo, altro non si può definire che demenziale.

I SEGRETI DEL CESENA

Pubblicato su France Football il 22 ottobre 2010

On a cru longtemps la Serie A imperméable aux fables, à ces histoires de tout petits qui se forgent une place dans la cour des grands. A ces lilliputiens qui défient les Gullivers. Et puis, au début des années 2000, le Chievo, véritable poil à gratter du Calcio, est venu démontrer le contraire. Un acte isolé ? On l’a pensé jusqu’à cet été et la promotion dans l’élite italienne de Cesena. Le club d’Emilie-Romagne n’est pas un bizu absolu : par le passé, il a déjà été promu à trois autres reprises en Serie A et à même participé à la Coupe UEFA en 1976-77. L’équipe au maillot blanc –qui fut notamment portée par Ruggiero Rizzitelli et l’Autrichien Walter Schachner- avait quitté la L1 italienne en 1991 et n’était remontée en juin dernier qu’au terme d’un barrage.

En quoi est-ce donc surprenant de revoir Cesena en Serie A ? Par rapport à ses précédents séjours au plus haut niveau, la donne a beaucoup changé et les budgets pour y survivre sont de plus en plus difficiles à tenir pour des clubs de villes de moins de 100 000 habitants. Pourtant, les gens de Cesena ont relevé le défi. A commencer par le patron du club. Son nom ? Clin d’œil du destin, il est presque homonyme de son collègue du Chievo : Igor Campedelli (l’autre se prénomme Luca).

Comme lui, il est jeune et ne dispose pas de moyens illimités. Alors, Igor Campedelli s’est fixé deux principes : choisir un entraîneur novateur et décomplexé; pousser ses collaborateurs à trouver des joueurs à bon marché, soucieux de faire leurs preuves. La recette a marché avec Pierpaolo Bisoli, qui a guidé Cesena de la Serie C1 à la A en deux ans. Elle semble aujourd’hui coller avec son successeur, Massimo Ficcadenti, arrivé de Piacenza après que Bisoli a opté pour Cagliari.

Les moyens sont ceux du bord : avec 8,3 ME de masse salariale, Cesena est de loin l’équipe qui coute la moins chère de toute la Serie A, 40% plus économe que l’autre « petit poucet », le Chievo. En gros, Campedelli assure paye et primes à la signature de tout son effectif pour l’équivalent des seuls appointements annuels de Zlatan Ibrahimovic au Milan AC. Ce qui n’a pas em pêché Cesena de battre avec la manière (2-0) les Rossoneri lors de la 2e journée, après avoir accroché (0-0) la Roma sur son terrain. Ni de cotoyer les sommets au soir de la 3e journée.

SEIZE NATIONALITéS. Cesena joue cranement sa chance. Poussée par l’audacieux 4-3-3 de Ficcadenti, la formation dont le symbole est un hippocampe ne ferme jamais le jeu, pratiquant un football vif et ouvert. Le groupe monté par Lorenzo Minotti (ex-défenseur de Parme, aujourd’hui directeur sportif de Cesena) est un mix de joueurs d'expérience, de crack à relancer (le Chilien Jimenez) et de jeunes prêts à exploser. Ainsi, le but de Cesena est gardé par l’inoxydable Antonioli, 41 ans, et l’on retrouve de « vieux briscards » comme Giuseppe Colucci et Stephen Appiah. A propos de ce dernier, le milieu Ghanéen n’est pas le seul mondialiste présent à Cesena puisque le Japonais Nagatomo a débarqué voilà trois mois, s’intégrant à un groupe très cosmopolite où l’on dénombre seize nationalités différentes (dont le Français Malonga et le Franco-Tunisien Benalouane).

Rayon « jeunots », on mettra en avant Ezequiel Schelotto, l’un des piliers de la sélection italienne Espoirs. Et l’on n’oubliera pas de parler d’Emanuele Giaccherini, l’éclatant attaquant de poche (1,67 m.) qui, a 25 ans, a enfin été placé dans les conditions idéales pour faire étalage de son talent. Comme tout Cesena, il vendra chèrement sa peau pour rester en Serie A.

DEL PIERO L'INDISTRUTTIBILE

Pubblicato su France Football il 29 ottobre 2010

Il n’a pas encore de cheveux blancs. Pourtant, AlessandroDel Piero est déjà ce qu’on appelle un vétéran. Celui d’une Juve que Beppe Marotta, le directeur général, cherche petit à petit à
rajeunir. Trente-six ans le9novembre prochain pour «Pinturicchio», soit bien deux années de plus que Nicola Legrottaglie, l’autre joueur le plus âgé du groupe.Mais «Alé» ne semble nullement en souffrir. La preuve : ce samedi, face au Milan AC, il sera bien à la tête de l’attaque turinoise. Titularisé par K.-O., serait-on tenté de dire, vu qu’Amauri et Iaquinta, mais
aussi le jeune Lanzafame, sont tous à l’infirmerie. Et pourquoi donc s’étonner de voir Del Pierodébuter la rencontre? N’est-il pas le capitaine et la légende vivante de la Juve?C’est que le
champion du monde 2006 n’a jamais été aligné dès le coup d’envoi au cours des quatre ultimes rencontres de Championnat. Et s’il a participé aux huit journées de cet exercice 2010-11, sa
moyenne sur le terrain n’est que de 46 minutes de présence par match. On pourrait se croire revenu au temps de Fabio Capello!

ENCORE LE PLUS PROLIFIQUE.

Sauf qu’aujourd’hui Del Piero ne fait pas la tête. Conscient que, physiquement, il dispose d’une
moins grosse autonomie et que Del Neri fait bien d’en doser l’utilisation. Pas la fréquence, en revanche: avec 15matches entreChampionnat et Europa Ligue, Del Piero est le joueur le
plus utilisé. Le plus prolifique aussi (avec 4 buts) de l’effectif ! Tout serait parfait pour Alessandro si ses dirigeants lui avaient déjà proposé la prolongation d’un contrat expirant en juin 2011. Del Piero rêve d’un nouveau bail de deux ans, mais ses employeurs rechignent à lui en offrir un aux conditions actuelles (plus de 3,5M€). «Je ne suis pas pressé», a fait récemment savoir l’idole des tifosi. S’il ne continue pas à la Juve au-delà de l’été prochain, il pourra toujours tenter l’aventure aux États-Unis (Red Bulls NewYork?). Ou bien accepter le poste de dirigeant que la Juve voudrait lui confier. Ilmarcherait ainsi sur les traces de GiampieroBoniperti, autremythe bianconero, capitaine puis président de la Juve. «On verra. Pour l’instant, je ne veux penser qu’au prochain match», souligne-t-il. Pour continuer à écrire l’histoire : déjà recordman des matches (647) et des buts (277) de la Juve en matches officiels, il a égalé… Boniperti pour le nombre de buts en Serie A (178). Del Piero pourrait bien, dès samedi, le déloger définitivement du top 10 des buteurs de l’élite italienne et continuer la chasseàBatistuta, neuvième avec 184 buts derrière Signori (8e) avec 188 buts, voire Hamrin (7e, 190) et le toujours actif Totti (6e, 192). Les 274buts de Piola? Inaccessibles, même pour un capitaine sans cheveux
blancs.

JUVENTUS: LA LUNGA MARCIA

Pubblicato su France Football il 29 ottobre 2010

C’est une route tortueuse, longue et pleine d’embûches. Ce chemin vers la lumière dont on n’aperçoit encore qu’une faible lueur, laVieille Dame a décidé de l’entreprendre, avec volonté et courage, au lendemain de ce terrible scandale Moggi qui l’avait précipitée dans le purgatoire de la
Serie B. Si elle a rapidement regagné l’élite, la noble et fière turinoise tarde toutefois à trouver la porte qui mène à ce trône de souveraine qui fut le sien pendant près de trois quarts de siècle. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé, sacrifiant un à un ses «capitaines d’aventure» qui ont succédé à
Fabio Capello depuis 2006. Ainsi, Didier Deschamps, Claudio Ranieri, Ciro Ferrara n’ont pu conduire la Juve à la reconquête de son blason d’antan.
Du coup, la famille Agnelli – revenue directement aux affaires par le biais d’Andrea, le nouveau président – a pris une décision courageuse: couper complètement les ponts avec le passé en se séparant des derniers dirigeants de l’èreMoggi (Alessio Secco, Roberto Bettega), puis confier les
rênes à un trio ayant réussi ailleurs. C’est ainsi que la Juve est allée chercher à la Sampdoria un directeur général (Beppe Marotta, le Français Jean-Claude Blanc étant, lui, retourné à de pures fonctions d’administrateur délégué) un entraîneur (Luigi Del Neri) et un directeur sportif (Fabio Paratici). Une idée pas si mauvaise, après tout. Avec ces trois-là, l’équipe génoise n’avait-elle pas obtenu, en mai dernier, une qualification pour le tour préliminaire de Ligue des champions que la Vieille Dame n’avait pu qu’entrevoir de loin?
Un tel attelage est-il déjà bénéfique à la monture bianconera? Il est encore trop tôt pour le dire, même si, après avoir trotté, la Juve s’est finalement mise au galop. Oh ! rien de bien extraordinaire puisqu’au terme de la 8ejournée les Turinois n’ont pas encore accroché la diligence de la C1 et comptent sept points de retard sur le chef de convoi, la Lazio.
LA SENSATION KRASIC.
En fait, la formation de Del Neri a déjà affiché deux visages bien différents. Lors des cinq premières journées, on l’a vue alterner le bon et le moins bon, capable de battre l’Udinese 4-0 auFriuli, mais aussi de perdre nettement à domicile (1-3) face à Palerme. Forte en attaque
(12 buts marqués) tout en étant vulnérable en défense (9 buts encaissés, plus mauvaise
défense de SerieAfin septembre). Et puis, il y a eu le virage de SanSiro. Faisant jeu égal avec l’Inter, au terme d’un 0-0 spectaculaire, la Juve s’est redonné confiance et ses tifosi se sont convaincus que les sommets ne sont plus si distants. Excès de confiance? Le nouveau déplacement de Milan, ce samedi face aux Rossoneri, permettra d’en juger. Une chose est sûre,
cependant : depuis le match face à l’Inter, les Bianconeri ont retrouvé une belle rigueur
défensive puisqu’ils n’ont pas encaissé le moindre but en trois matches. Résisteront-ils
à la pression des Ibrahimovic, Pato et autres Robinho? Del Neri l’espère. Car ce nouveau rendezvous à San Siro aura peut-être encore plus valeur de test que le précédent, face à l’Inter.
En effet, la Juve s’y rend en étant privée de ses attaquants punchers, Amauri et Iaquinta,
et surtout de son feu follet du milieu de terrain, le Serbe Krasic. Acheté 15M€cet été
au CSKA Moscou, ce dernier s’est révélé comme la véritable sensation de cette première partie de saison dans la capitale piémontaise. Par ses accélérations dans le couloir droit, sa grinta et la qualité de ses centres, le garçon a déjà gagné le surnom de «nouveau Nedved», un parallèle
avec le Ballon d’Or France Football 2003 facilité par sa tignasse blonde et ses yeux
bleus !
STORARI FAIT OUBLIER BUFFON.
Sauf que Milos Krasic vient d’être suspendu pour deux journées, accusé d’avoir simulé une
faute dans la surface de Bologne, dimanche, provoquant un penalty (raté par Iaquinta!).
Le geste a suscité un tollé avec quelques commentaires limite xénophobes, vestiges
des polémiques de l’après-Italie-Serbie de mi-octobre (arrêté suite aux débordements
des ultras visiteurs), et entraîné la punition du joueur après visionnage des images vidéo.
«C’est un scandale, a lancé Andrea Agnelli. Notre joueur n’a pas cherché à tricher, mais
a juste trébuché. Krasic est victime d’un lynchage médiatique!» Cela ne devrait pas suffire à faire effacer la peine en appel. Del Neri devra donc, sans lui, veiller àmaintenir les équilibres
doucement établis dans son 4-4-2. Ceux d’une équipe qui a su se constituer un noyau costaud
derrière.À commencer par un Storari très solide dans le but, au point de faire oublier
aux supporters l’absence de Buffon et de rassurer la charnière centrale Bonucci-
Chiellini, la même que celle de la sélection italienne. Aumilieu, Del Neriamisé sur la
soif de revanche de Felipe Melo–médiocre en 2009-10–, ainsi que sur le bagage complet
d’Alberto Aquilani, prêté par Liverpool, et qui a fait direàGianluca Vialli, ex de la Juve:
«Alberto a l’ADNbianconero, il était fait pour jouer dans cette équipe!» Dans les
couloirs, les solutions ne manquent pas avec Marchisio, Pepe,Martinez et Salihamidzic,
en attendant la fin de la pénitence de Krasic. En attaque, le coach peut d’ordinairemiser
soit sur la percussion (Iaquinta), la puissance pure (Amauri), ou bien le brio technique
(Quagliarella et Del Piero). Mais, face au Milan, il n’aura pas le choix. La Juve en
souffrira-t-elle?

COME SI OTTENGONO I GRANDI EVENTI

Pubblicato su TS (Totoguida Scommesse) il 26 ottobre 2010

Nei giorni scorsi la stampa tedesca ha dato molto risalto ad una notizia che sui nostri giornali è passata inosservata o quasi. In un’intervista al quotidiano Suddeutsche Zeitung, Spyros Marangos, membro dell’esecutivo della federazione calcio di Cipro, ha rivelato che Polonia e Ucraina avrebbero ottenuto l’assegnazione di Euro 2012, ai danni dell’Italia, in seguito al versamento di una tangente di 11 milioni di euro. Beneficiari della mazzetta, secondo le sue accuse, cinque alti funzionari dell’UEFA i cui voti avrebbero consentito di rovesciare l’esito della votazione tenutasi a Cardiff il 18 aprile del 2007. Ricordiamo che l’Italia era allora nettamente favorita sui due paesi orientali ma alla fine fu clamorosamente battuta per 8 a 4. L’esito della votazione suscitò grande sorpresa. A suo tempo, noi stessi avevamo interpretato la decisione come la volontà di Michel Platini di gratificare due dei paesi che si erano maggiormente dati da fare, a differenza dell’Italia, per la sua elezione a presidente dell’UEFA. Stando alle rivelazioni di Marangos, in realtà Platini sembrerebbe estraneo alla vicenda. Il dirigente cipriota ha dichiarato che la corruzione fu organizzata presso uno studio legale dell’isola e di essere in possesso di tutte le prove che la documentano. Inoltre, avrebbe tentato ripetutamente, attraverso gli organi competenti, di far recapitare il materiale a Platini ma a suo dire sarebbe stato ostacolato in ogni modo. In particolare, avrebbe dovuto chiarire la vicenda lo scorso 24 agosto in occasione di una audizione presso l’Ufficio Inchieste dell’UEFA ma il suo responsabile, Peter Limacher, ha annullato l’appuntamento in seguito a non ben specificate pressioni giunte dai suoi superiori. In seguito lo stesso Limacher è stato sollevato dall’incarico. Sulla vicenda l’UEFA mantiene il più stretto riserbo. L’italiano Gianni Infantino, segretario generale e principale collaboratore di Platini, ha dichiarato di non potere dire nulla in merito.

La notizia è arrivata pochi giorni dopo la clamorosa rivelazione della stampa inglese a proposito delle manovre corruttive legate all’assegnazione dei mondiali del 2018 e del 2022. Sotto accusa l’ex segretario generale della FIFA Michel Zen-Ruffinen reo di aver indicato ad alcuni giornalisti camuffati da lobbisti una serie di funzionari dell’organizzazione del calcio mondiale disposti a prendere denaro in cambio di un voto favorevole. Secondo il Sunday Times, il giornale autore dello scoop, altri funzionari sarebbero sensibili alle belle donne piuttosto che ai soldi. Nel frattempo Joseph Blatter, presidente della FIFA, ha tuonato contro chi si rende responsabile di corruzione ed ha provveduto a sospendere il nigeriano Amos Adamu e il tahitiano Reynald Temarii, sospettati di aver ricevuto tangenti per orientare il proprio voto in occasione della decisione relativa all’edizione 2018. Una decisione che fa onore a Blatter, anche se essendo a capo del calcio mondiale da tempo immemorabile è difficile considerarlo estraneo alle degenerazioni di un sistema di potere da lui stesso creato in anni di complesse e raffinate relazioni politiche.

Questi casi dimostrano a quale livello di corruzione ha portato la trasformazione del calcio mondiale in puro business. Facciamo da troppo tempo questo lavoro per non sapere che in una certa misura è sempre stato così. Anche in passato quando si arrivava al dunque, al momento cioè delle votazioni per l’assegnazione del grande evento, si scatenavano strani movimenti. Soprattutto nelle notti precedenti, sovente arricchite da caviale e champagne e magari da qualche allegra e graziosa compagnia. Oggi, però, c’è un salto in avanti. La corruzione sta diventando qualcosa di sistematico, di irrinunciabile, una pratica da espletare quasi alla luce del sole. D’altra parte, quando la FIFA soltanto per la cessione dei diritti televisivi incassa per un mondiale cifre dell’ordine dei tre miliardi di euro, non possiamo sorprenderci se si scatenano simili appetiti. In un certo senso, il fatto che l’Italia sia stata fatta fuori dall’organizzazione di Euro 2012 in seguito ad un evento corruttivo - ammesso che questo venga provato - significa se non altro che i nostri dirigenti hanno tentato di convincere l’UEFA soltanto sulla base della bontà del proprio dossier, senza ricorrere a scorciatoie illegali. Questo ci induce a rivedere, almeno in parte, i giudizi espressi nel 2007 nei confronti della delegazione italiana, Abete in testa. Tuttavia, tutte le perplessità sulla strategia politica della FIGC, che manifestammo a suo tempo e che abbiamo ribadito più di recente dopo il fallimento della campagna per Euro 2016, restano in piedi. Non si tratta soltanto di avere scelto il cavallo sbagliato quando si trattò di optare tra Johansson e Platini alla guida dell’UEFA. Una colpa grave del nostro calcio è quella di non avere più un proprio rappresentante autorevole in seno ai due maggiori organismi. Abbiamo sempre criticato la struttura di potere alimentata a suo tempo da Antonio Matarrese e la sua mania di protagonismo. Allora, però, perlomeno beneficiavamo della presenza di un nostro uomo forte nella stanza dei bottoni di FIFA e UEFA ed era più difficile metterci i piedi in testa. Da quando Matarrese è uscito di scena tutto ciò è svanito. L’unico personaggio che abbiamo conservato negli organigrammi è il solito Franco Carraro, del quale però non si registrano iniziative. A parte quella, come ricordavamo, di puntare su Johansson, di cui porta la completa responsabilità. Una scelta che il nostro calcio paga ancora oggi.

MA CASSANO NON ERA CAMBIATO?

Da almeno un paio di anni sembrava avesse messo la testa a posto. Niente polemiche, niente cassanate. Un matrimonio che gli aveva fatto ritrovare la serenità interiore ed esteriore. Alla Sampdoria era una sorta di principe. Tutto ruotava attorno a lui, godeva di privilegi non concessi ad altri, ma almeno faceva la differenza. Aveva anche ritrovato la nazionale, con Prandelli che l'aveva trasformato in un leader responsabilizzandolo e spendendo parole dolci per lui. Aveva convinto pure i giornalisti più recalcitranti, al punto che da mesi non si faceva altro che parlare del nuovo Cassano. Invece no. Fermi tutti, abbiamo scherzato. Cassano è lo stesso di prima. Ha rifiutato di partecipare ad un premio organizzato dai tifosi doriani. Il presidente Garrone ha chiesto che si scusasse pubblicamente e lui per tutta risposta l'ha mandato a quel paese. Risultato: è finito fuori rosa e Garrone ha chiesto la rescissione unilaterale del contratto. In queste condizioni perderà anche la Nazionale. Sembra certo che a gennaio andrà via. Ma dove? Chi vorrà prendersi questa patata bollente?

martedì 26 ottobre 2010

LE NUOVE REGOLE DEL FIFA PALLONE D'ORO

Quest'anno cambiano i meccanismi per l'assegnazione del Pallone d'Oro. Come tutti sapete, il Pallone d'Oro e il FIFA World Player sono stati unificati. Di conseguenza il nuovo premio viene assegnato come segue:

1) La direzione di France Football (e non più la redazione) di comune accordo con la FIFA stabilisce l'elenco dei candidati

2) Una giuria esprime le proprie preferenze. La giuria è così composta:
a) tutti i CT delle nazionali mondiali
b) tutti i capitani delle nazionali
c) una selezione di giornalisti di tutto il mondo, uno per ogni paese (i nomi sono stabiliti da France Football)

Sulla base dei risultati delle votazioni, a dicembre France Football e FIFA annunceranno i tre più votati. Ad inizio anno, quindi, verrà annunciato il vincitore ufficiale.

I criteri per l'assegnazione delle preferenze rimangono gli stessi: palmares personale e di squadra, prestazioni individuali stagionali, fair play, carriera etc.

domenica 24 ottobre 2010

ROMA, CHE MALINCONIA...

Una Roma piccola piccola. A dispetto di una rosa fantastica, ricca di campioni formidabili e tale da autorizzare il sogno scudetto, i giallorossi a Parma si sono resi protagonisti di una gara mediocre, grigia, deprimente. Diciamolo chiaramente: la Roma vista oggi non può superare la fase a gironi della Champions, non può lottare per il titolo, né sperare di entrare tra le prime quattro. Non si può accettare che contro un avversario tanto modesto si possa sciorinare una prestazione così sciatta. La responsabilità, naturalmente, va ricondotta al tecnico Ranieri che non appare in grado di dare alla squadra lo straccio di un gioco. In mancanza di questo, poi, si avventura in tentativi velleitari, testimoniati dalle sostituzioni sensa senso in cui ormai si produce con raccapricciante regolarità. La sostituzione di Totti al termine del primo tempo ha lasciato a bocca aperta. In mancanza di uno schema offensivo, il capitano era l'unico ad accendere un pochino la luce. Baptista al posto di Vucinic, poi, ha fatto letteralmente ridere. Il montenegrino non aveva certo brillato, ma il brasiliano è stato a dir poco imbarazzante. Al momento non sembra che la posizione del tecnico sia a rischio. In mancanza di sostanziali scosse, la Roma sembra destinata alla deriva...

QUANTO VALGONO LE COPPE EUROPEE

Inchiesta pubblicata su TS del 8 ottobre 2010


In concomitanza con l’avvio della stagione di coppe europee l’UEFA ha reso noti i meccanismi per la distribuzione della ricca torta dei premi per la partecipazione alla Champions League e all’Europa League. Naturalmente gran parte delle risorse viene garantita dalla competizione principale. Per il solo fatto di accedere alla fase a gironi i club riceveranno la bellezza di 7,2 milioni di euro. A questa base si aggiungono un bonus di 3,9 milioni uguale per tutti ed un supplemento strettamente legato ai risultati: 550 mila euro per ogni gara disputata, 800 mila euro per ciascuna vittoria e 400 mila per ogni pareggio. Chi passerà il turno, poi, riceverà un premio di altri 3 milioni di euro, ai quali si aggiungeranno, per i fortunati, altri 3,3 milioni per i quarti di finale e 4,2 milioni per le semifinali. Infine, chi vincerà la finale prevista a Wembley il 28 maggio 2011 riceverà altri 9 milioni. Alla finalista sconfitta toccheranno 5,6 milioni. Nel complesso, questo tipo di premi raggiungerà l’ammontare di 413,1 milioni. Come sempre, ogni squadra partecipante riceverà una ulteriore quota legata al market pool generato dai diritti televisivi e che dipenderà dall’importanza del paese, dagli ascolti garantiti dal club e dal suo bacino d’utenza. Questa voce ammonta a 337,8 milioni di euro. In totale, quindi, l’UEFA distribuirà per la Champions League oltre 750 milioni di euro. Inoltre, 55 milioni saranno destinati alle squadre eliminate nella fase degli spareggi. Non mancheranno i premi per le squadre impegnate nella Supercoppa europea. L’ultima finale ha garantito 2,5 milioni al Barcellona e 2 milioni allo Shakhtar. Nell’edizione 2009-10 il monte ricavi per i club è stato leggermente inferiore: 746,4 milioni di euro. Gli introiti maggiori, com’è naturale, sono andati all’Inter che si è laureata campione d’Europa. Il club di Moratti s’è portato a casa la bellezza di 48,759 milioni di euro. A questa cifra i nerazzurri sono arrivati sommando circa 29 milioni di premi per le gare disputate e i turni superati e quasi 20 milioni di quota relativa ai diritti televisivi. Al secondo posto il Bayern, l’altra finalista. Per i bavaresi 44,862 milioni (25+19,862).

Anche l’Europa League regalerà alle 48 squadre partecipanti premi interessanti, in crescita rispetto alla passata stagione. Ogni club incasserà 640 mila euro come premio di partecipazione alla fase a gironi e un bonus di 60 mila euro per ogni match disputato. In aggiunta 140 mila euro per ogni vittoria e 70 mila euro per ogni pareggio. Inoltre, chi raggiungerà i sedicesimi riceverà ulteriori 200 mila euro, per gli ottavi 300 mila euro, per i quarti 400 mila euro e per le semifinali 700 mila euro. Le due formazioni che raggiungeranno la finale prevista a Dublino il 18 maggio 2011 si divideranno l’ultimo premio così: 3 milioni alla vincente e 2 milioni alla finalista sconfitta. Anche l’Europa League prevede un ulteriore importo generato dal market pool. Nel complesso, la squadra vincitrice della prossima edizione della competizione avrà la possibilità di portare a casa un premio complessivo massimo di 6,44 milioni di euro, al netto del market pool. Nella passata stagione la seconda coppa europea ha distribuito in totale 135 milioni di euro. All’Atletico Madrid, squadra vincitrice, sono andati 6,36 milioni di euro, mentre l’altra finalista, il Fulham, ha portato a casa 10 milioni.

Un interessante elaborazione di StageUp consente di osservare come la regolare partecipazione alla Champions League rappresenti una vera miniera d’oro per i club europei. Soprattutto per quelli inglesi che, a differenza degli altri paesi importanti, sono sempre i soliti quattro. La regina degli introiti è il Manchester United che nelle ultime sette edizioni (2003-10) ha portato a casa oltre 216,5 milioni di euro, una media ben superiore ai trenta milioni per ogni stagione. Ad un’attaccatura troviamo il Chelsea che ha guadagnato un po’ meno di 216 milioni, anch’esso oltre trenta milioni stagionali. Rappresenta un bel vantaggio, rispetto ad altri club, poter contare anno dopo anno su una cifra così ragguardevole. Molto staccato l’Arsenal che comunque ha ricevuto quasi 190 milioni di euro. In ogni caso, è significativo il fatto che le prime tre in questa speciale graduatoria siano tutte formazioni della Premier League. Al quarto posto la prima delle italiane, l’Inter, che conferma di essere nell’ultimo periodo la nostra rappresentante principale all’estero. Per i nerazzurri circa 174,5 milioni di euro. A seguire l’unica francese presente nella top 10. Naturalmente è il Lione che ha avuto la possibilità di sostenere il costante rinnovo dei suoi quadri tecnici anche grazie alla ragguardevole cifra di quasi 168 milioni garantita dall’UEFA. A seguire altre squadre che, però, hanno all’attivo soltanto sei partecipazioni. Il Barcellona, sesto, ha guadagnato 167,7 milioni, mentre il Bayern, prima ed unica tedesca, ha portato a casa oltre 165 milioni. All’ottavo posto il Liverpool che ha sfiorato i 160 milioni. La seconda ed ultima squadra italiana presente in classifica è il Milan che ha guadagnato poco più di 154 milioni. Al decimo posto il Real Madrid che, nonostante abbia fatto il pieno di partecipazioni, sette su sette, non è andato oltre i 138 milioni di euro a causa delle ripetute eliminazioni agli ottavi degli ultimi anni.

Avendo tre squadre piazzate nei primi tre posti è normale che l’Inghilterra comandi saldamente anche la classifica degli introiti per nazioni. I quattro club inglesi, che nelle ultime sette edizioni sono rimasti sempre Manchester United, Chelsea, Arsenal e Liverpool, hanno generato oltre 781 milioni di euro che significano un ricavo medio per club di oltre 195 milioni in sette anni. Un’enormità. L’Italia è seconda con circa 592,5 milioni prodotti dalla partecipazione di sette differenti club, per un ricavo medio di 84,6 milioni. Al terzo posto la Spagna che rappresenta un caso del tutto particolare. Quella iberica, infatti, è la nazione calcisticamente più democratica, avendo iscritto alla Champions League, nelle ultime sette edizioni, la bellezza di dieci formazioni differenti. Queste hanno generato quasi 535 milioni di euro. Il loro elevato numero, però, ha provocato una certa dispersione che ha fatto sì che il ricavo medio per club non abbia superato i 53,5 milioni di euro. La Germania si conferma la quarta forza economica del calcio europeo. I club tedeschi, infatti, hanno incassato circa 411 milioni di euro con una media per club di 58,7 milioni. A seguire, com’è facile prevedere, la Francia che, a fronte della presenza costante del Lione, ha tenuto in corsa sei formazioni. Nel complesso i ricavi sono stati di 379,4 milioni per una media molto alta di 63,2 milioni. Al sesto posto troviamo l’Olanda che in questi sette anni ha iscritto appena tre club, i soliti. Questi hanno generato quasi 168,5 milioni di euro con oltre 56 milioni di media per club. A seguire troviamo, sempre con tre club, il Portogallo con quasi 142 milioni (47,3 milioni per club) e la Grecia con circa 135 milioni (quasi 45 milioni per club). Al nono posto la Scozia che ha beneficiato della partecipazione dei soli Rangers e Celtic. Gli scozzesi hanno guadagnato complessivamente quasi 107 milioni, 53,3 milioni a testa. Al decimo posto la Turchia, nazione emergente, che con tre club ha totalizzato quasi 106 milioni. I turchi sono quelli che guadagnano meno in media per club: solo 35,2 milioni ciascuno.

L’ITALIA SCOPRE IL FENOMENO KRASIC

Editoriale pubblicato su TS del 19 ottobre 2010

L’Italia ha scoperto il fenomeno Milos Krasic. Sono molto contento che tifosi e colleghi possano ammirare in tutto il suo splendore quello che da tempo considero il miglior esterno di centrocampo d’Europa. A causa di una vecchia consuetudine, mi capita di seguire regolarmente il campionato russo e già da anni, almeno cinque o sei, ho imparato ad apprezzare questo splendido giocatore che molti paragonano, a ragione, a Pavel Nedved. Nel corso del mercato estivo ho stigmatizzato le esitazioni della dirigenza della Juventus che sembrava tirare sul prezzo del giocatore. Krasic, infatti, vale ampiamente i 15 milioni di euro richiesti dal CSKA. Per fortuna Marotta alla fine è riuscito a portarlo a Torino. All’inizio non tutti erano convinti che la Juventus avesse fatto un grande acquisto. Gli scettici sostenevano che un conto è primeggiare nel campionato russo, altra cosa è brillare in serie A, specialmente se si indossa la maglia bianconera. Se chi ha espresso queste perplessità avesse conosciuto a fondo le caratteristiche del giocatore non avrebbe avuto esitazioni. Nell’esperienza col CSKA Krasic ha dimostrato ampiamente di possedere doti atletiche ragguardevoli, una velocità impressionante, ottima tecnica e anche una straordinaria confidenza col gol. Partendo da destra, nella squadra diretta a suo tempo da Gazzaev diventava spesso l’attaccante aggiunto, capace di generare assist e di andare alla conclusione personale. Con i moscoviti Krasic ha vinto due campionati, due coppe nazionali, tre supercoppe nazionali e soprattutto uno storica Coppa UEFA. Niente male come palmarès. Soprattutto testimonia di un calciatore abituato a ben figurare non solo in un campionato obiettivamente modesto come quello russo ma anche nel contesto internazionale. Era assolutamente logico che un calciatore con queste specifiche caratteristiche capitasse a fagiolo per il classico 4-4-2 di Delneri, un modulo che da sempre esalta gli esterni.

Così, grazie anche ad un Krasic fenomenale, la Juventus, senza clamori né particolari proclami, si sta ritagliando un ruolo importante in questo campionato. Ad agosto ritenevo che Delneri avrebbe avuto bisogno di almeno un paio di mesi per trovare la quadratura del cerchio. Troppi calciatori nuovi in ruoli importanti. Il tecnico di Aquileia mi sembra abbia fatto di meglio, anticipando i tempi. I bianconeri hanno avuto dei passaggi a vuoto ma ormai sembrano poter garantire una certa continuità di rendimento. In questo senso, a parte l’esterno serbo, il recupero al grande calcio di Aquilani può risultare determinante. Il centrocampista romano ha grandi qualità e se potrà giocare con continuità riuscirà a far fare al reparto intermedio della Juventus passi da gigante. Sono questi gli uomini chiave. Non è un caso se nella travolgente prova contro il Lecce Krasic abbia dominato ed Aquilani ben giocato e segnato un bel gol. Continuo a non ritenere i torinesi sullo stesso livello dell’Inter e del Milan e nemmeno della Roma, se mai deciderà di risvegliarsi. Tuttavia, la Juventus è perfettamente in condizione di giocarsi le sue carte in chiave Champions League. L’ambito che più si addice ad un club del suo livello.

Intanto in testa alla classifica continua ad imperversare la Lazio. Ormai non può più essere considerato un semplice fuoco di paglia. A Bari, contro un avversario che nell’occasione non è stato all’altezza della sua qualità di gioco, la squadra di Reja ha dominato la partita ed ha concretizzato grazie ad Hernanez e Floccari. Non c’è che dire. La Lazio è quadrata, ben messa in campo e gioca pure un calcio discreto. Adesso cresce anche la fiducia nei propri mezzi. Quando le cose si mettono così, ogni traguardo diventa possibile. Nel frattempo, ritrovano una certa regolarità le milanesi. L’Inter a Cagliari ha sofferto moltissimo ma ha avuto la meglio grazie al solito Eto’o. In questo senso, rispetto all’era Mourinho non sembra aver perso le caratteristiche della grande squadra capace di portare a casa i tre punti anche nelle giornate più complicate. Si è rinfrancato anche il Milan che, quando all’immancabile Ibrahimovic può associare anche il talento di Pato, diventa davvero temibile. Anche perché ultimamente pure il centrocampo ha ripreso a sostenere la squadra con determinazione, grazie all’intramontabile estro di Pirlo e alla ritrovata freschezza atletica di Gattuso. L’ultima delle candidate allo scudetto, la Roma, nell’anticipo di sabato sera ha tirato un sospiro di sollievo. Come al solito la vittoria è arrivata con qualche patema finale, nonostante una bella prova dei ragazzi di Ranieri. La sensazione è che la squadra sia in fase di miglioramento ma ancora bloccata sul piano psicologico. Troppi errori e tanta paura mostrano i giallorossi quando si tratta di difendere il vantaggio. In questi casi l’unica medicina sono le vittorie e ne serviranno diverse nelle prossime settimane per riconquistare la sicurezza di un tempo.

sabato 23 ottobre 2010

venerdì 22 ottobre 2010

INTERVISTA A SALVATORE GARRITANO

PARTE 1



PARTE 2

EUROPA LEAGUE: VERGOGNA ITALIA

Ormai da anni combatto una battaglia persa in partenza. Far capire ai club italiani che l'Europa League (prima Coppa UEFA) è una competizione che non va snobbata. Primo perché vincerla significa mettersi in mostra a livello internazionale, potersi giocare la Supercoppa europea e creare una mentalità vincente che può tornare buona quando si gioca in Champions League. Il caso del Liverpool, in questo senso, è emblematico. Anni fa in una sola stagione vinse l'UEFA la Supercoppa europea e svariate altre coppe nazionali e si guadagnò una consapevolezza dei propri mezzi che di lì a poco la portò a vincere la Champions. Il secondo motivo attiene al ranking UEFA. Champions League ed Europa League contribuiscono nella stessa misura a comporre quella classifica che stabilisce quante squadre una nazione può iscrivere nella massima competizione continentale. Negli ultimi anni, a forza di snobbare l'Europa League, l'Italia ha perso punti importantissimi. Se n'è avvantaggiata la Germania che, dalla prossima stagione, ci soffierà un posto. Bel risultato. Ma i nostri club la lezione non l'hanno ancora capita. Ieri sera Juventus, Palermo, Napoli e Sampdoria sono state, nel complesso, disastrose. Appena due punti in quattro partite.

Non mi resta che reiterare un mio vecchio consiglio. Quando il presidente della vostra squadra vi racconta che il suo obiettivo è la qualificazione in Europa League, non state a sentirlo e occupatevi d'altro. Perché mai, infatti, questa competizione viene tanto sbandierata se poi all'atto pratico serve solo a praticare il turn-over? Ecco, quando vi dicono che quello è l'obiettivo stagionale, rispondete con un sonoro pernacchio.

ITALIA-SERBIA: RICHIESTE PUNIZIONI EQUILIBRATE

A mio avviso le proposte di punizione relative ai fatti di Italia-Serbia sono da considerarsi equilibrate. A caldo avevo scritto che la federazione balcanica andava punita ma non massacrata, soprattutto perché era proprio contro di lei che si concentravano le azioni dei teppisti serbi politicizzati. Fermo restando il 3-0 a tavolino a favore dell'Italia, sul quale non pare ci possa essere nessuna discussione, l'UEFA si limiterebbe a minacciare la Serbia di escluderla dall'Europeo se si renderà nuovamente protagonista di incidenti simili. In sostanza, una pena comminata con la sospensione condizionale. Oltre naturalmente a qualche gara da disputarsi a porte chiuse per garantire la sicurezza. In definitiva, una punizione severa ma non esemplare. E' possibile che alla fine i serbi possano anche strappare uno sconto, ad esempio sul numero di gare da giocare senza pubblico. Fossimo negli organi competenti di Nyon accetteremmo questo impianto punitivo. La Serbia va sanzionata ma bisogna far sì che resti attaccata al carro europeo. Nessuno avrebbe da guadagnare da una sua esclusione. Quanto all'Italia, se la caverebbe con una multa e, anche nel suo caso, con una minaccia di imporre le porte chiuse nel caso si verificasse un nuovo caso Marassi. Una tirata d'orecchi che, tutto sommato, ci siamo meritati. Anche se, come ho già scritto, la responsabilità italiana è da ascrivere più alle autorità che devono tutelare l'ordine pubblico che alla FIGC.

mercoledì 20 ottobre 2010

ROMA: RANIERI E' ANCORA L'UOMO GIUSTO?

La stagione comincia ad entrare nei suoi snodi più interessanti e la situazione della Roma resta ancora indecifrabile. I giallorossi continuano a balbettare, alternando faticose vittorie a clamorosi rovesci. Davvero bruciante e doloroso quello di ieri sera all'Olimpico contro il Basilea. Raramente avevo visto una squadra così scollata. Il centrocampo della Roma è stato imbarazzante. Nessun filtro, zero contrasti, avversari che con due passaggi entravano in area di rigore. Se la difesa balla è colpa anche dei componenti del reparto centrale. I quali, poi, sono venuti clamorosamente a mancare nella fase offensiva. Nessuno in grado di abbozzare qualche geometria, qualche trama o un uono-due che portasse con efficacia la palla agli attaccanti. Due punteri straordinari come Totti e Borriello ieri sera sono apparsi dei predicatori nel deserto, talenti sprecati in un collettico sgangherato. Tutto questo si traduce in un concetto semplice: mancanza di gioco. E se una squadra non ha un gioco il responsabile principale è il suo tecnico. Ranieri non può continuare a commentare ogni sconfitta con la solita litania del lavorare di più, allenarsi di più, mettere più grinta. Qui serve un'organizzazione, un gioco appunto. Servono anche scelte tattiche meno strampalate. Che senso ha, per esempio, continuare ad insistere col Perrotta laterale di sinistra in un 4-4-2? In quel ruolo Simone rende poco più di zero. Meglio spostarlo al centro, allora, in mediana dove magari riesce a spezzare il gioco avversario. Assente De Rossi, infatti, lui è l'unico a saperlo fare. Non il modesto Pizarro di questo periodo, non il molle Brighi evidentemente appagato dal rinnovo di contratto.

Al di là delle considerazioni tattiche, la sensazione è che la squadra non creda più nel suo tecnico. Non gli gioca contro, per carità. Ma se le parole di Ranieri a noi sembrano un disco rotto, figuriamoci ai giocatori! Ieri sera contro il Basilea non è mancata la voglia, la grinta, la passione. Tutte cose che Ranieri è abituato a chiedere ed ottenere. E' mancato un progetto di squadra. Saprà Ranieri metterlo in piedi in poco tempo? Già perché qui la questione non è tanto se la Roma saprà ritrovarsi, bensì quando. Se il tecnico dovesse riuscire a trovare la quadratura solo fra qualche mese, ad esempio, a quel tempo la Champions potrebbe già essere svanita, così come le residue possibilità di lottare per lo scudetto. In altre parole, se c'è da prendere una decisione sul tecnico, occorre prenderla oggi. Domani potrebbe essere tardi. Certo, in giro non ci sono grandi alternative. Forse l'unica è Leonardo. Questo è uno dei punti di forza di Ranieri. Ma una cosa è certa: all'indomani della sconfitta col Basilea è lecito se lui sia ancora l'uomo giusto per questa Roma.

sabato 16 ottobre 2010

ROMA: ORA SERVE CONTINUITA'

La Roma non poteva non vincere la gara col Genoa e l'ha vinta. Nel complesso ha anche giocato una buona partita, a tratti brillante, soprattutto in attacco. Ha segnato due gol ma avrebbe potuto farne tranquillamente altrettanti. La coppia Totti-Borriello, poi, s'è rivelata affiatata e il capitano in condizioni strepitose. Purtroppo, però, si sono visti i soliti svarioni difensivi, troppe occasioni concesse al Genoa e la solita paura che affiora nei finali di partita. In definitiva, le cose sembrano migliorare ma la squadra resta malata. Tuttavia, si tratta di uno di quei mali che si curano solo con le vittorie. Vincere aiuta a ritrovare la fiducia nei propri mezzi e rinvigorisce le motivazioni. Per questo l'unica ricetta è centrare un filotto di successi. A partire dalla gara di martedì in Champions contro il Basilea.

INTERVISTA A LORETTA NAPOLEONI

PARTE 1



PARTE 2



PARTE 3

venerdì 15 ottobre 2010

AS ROMA: CHI HA PAURA DELLO STRANIERO

Stando alle ultime indiscrezioni della stampa, sono almeno una dozzina i gruppi imprenditoriali interessati all'acquisto della Roma. Molti di questi sono stranieri. Tutte le volte che sento dire che c'è un magnate straniero interessato alla squadra della capitale mi frego le mani e spero che possa rilevarla. Al tempo stesso, però, resta alto il mio scetticismo in merito. Non perché le manifestazioni di interesse non siano serie. Anzi. Il fatto è che l'esperienza insegna che l'establishment politico e imprenditoriale italiano in questi casi si ricompatta per evitare che estranei vengano ad operare nel nostro paese. Solo restando alla Roma, ne abbiamo avuto una clamorosa dimostrazione sia nel caso della trattativa con Kerimov della Nafta Mosca sia ai tempi di Soros. Basti pensare a certe telefonate, come quella - di dominio pubblico - di Galliani che esortava la Sensi a stringere i denti e non vendere allo straniero. Come mai? Non è difficile abbozzare una spiegazione. Il calcio italiano è la fotocopia esatta del sistema imprenditoriale italiano. Milan, Juventus ed Inter sono in mano ai principali gruppi che portano il nome di Mediaset, Fiat e Saras dei Moratti. Gli altri club importanti, Roma, Fiorentina, Palermo, Genoa, Samp e così via, appartengono a gruppi o famiglie molto importanti ma che comunque hanno un ruolo subalterno rispetto ai primi tre. L'arrivo di un magnate straniero, uno alla Abramovich per intenderci, spariglierebbe. Comporterebbe il ridisegnare il sistema di potere del calcio italiano. Chi oggi è abituato a dettare legge in Lega, in special modo sul tema dei diritti TV, rischierebbe di doversi piegare alla volontà di un elemento estraneo, poco avvezzo alle logighe di potere tipicamente italiane. Nonostante si blateri da anni di libertà, quello italiano è il sistema imprenditoriale più chiuso ed autoreferenziale, direi quasi feudale, del panorama delle grandi democrazie occidentali. Il calcio, di conseguenza, ne ricalca tutti i difetti. E' anche per questo motivo che da anni mi auguro vivamente che la Roma finisca nelle mani di un imprenditore straniero ricco e capace. Chissà che non si riesca a rompere questo blocco che soffoca da troppi anni il nostro paese. Ma è davvero difficile che questo accada.

giovedì 14 ottobre 2010

ITALIA-SERBIA: PARTITO LO SCARICABARILE

Federazione italiana contro federazione serba. Autorità di polizia serbe contro i colleghi italiani. Blatter e Platini contro Italia e Serbia. Anzi, più contro l'Italia che contro i balcanici. Abete contro Blatter. A due giorni dai fatti di Marassi è tutti contro tutti e di responsabilità non vuole assumersene nessuno. A me quello che è accaduto sembra terribilmente chiaro. Le nostre forze dell'ordine sono state molto brave a gestire la situazione all'interno dello stadio. Hanno mantenuto la calma ed evitato cariche che avrebbero potuto causare un altro Heysel. Su quanto è accaduto prima della partita, invece, c'è molto da dire e criticare. Ammesso che le autorità serbe - alle quali va addebitata la principale responsabilità per aver mandato in giro liberamente un gruppo di delinquenti a pochi giorni dagli incidenti causati al Gay Pride di Belgrado e alla feroce contestazione della nazionale dopo la sconfitta contro l'Estonia - non abbiano comunicato correttamente il numero e la pericolosità dei loro tifosi, non serviva un genio per capire che dopo l'alta tensione registrata nelle vie di Genova nel pomeriggio di martedì occorresse consentire il loro ingresso allo stadio solo dopo accurate e scrupolose perquisizioni. I serbi andavano esaminati uno ad uno. Invece è stato concesso loro di introdurre all'interno di Marassi di tutto. Se questa responsabilità non è da ricondurre direttamente al Ministro Maroni, spetta quanto meno a Questore e Prefetto di Genova alzare un dito e dare spiegazioni. Quanto alla FIGC, ha sicuramente la sua fetta di responsabilità perché lo stadio ligure probabilmente era il meno adatto ad ospitare una tifoseria turbolenta. Mi chiedo, tuttavia, cosa stessero facendo nel pre-partita i delegati dell'UEFA. Anche a loro non saranno sfuggite le tensioni del pomeriggio. Avrebbero potuto coordinarsi con la FIGC ed eventualmente dettare una strategia, invece di pontificare da Nyon a cose fatte.

La fine di questa storia è già nota. La Serbia subirà uno 0-3 a tavolino e forse si aggiungerà qualche sanzione supplementare. Anche noi, però, non la passaremo liscia. Credo che saremo costretti a disputare almeno una gara a porte chiuse. Quanto alle nostre autorità, passata la sbornia autoassolutoria, sul piatto resterà l'ennesima brutta figura del nostro paese a livello internazionale.

mercoledì 13 ottobre 2010

ITALIA-SERBIA: A MARASSI UN ATTO POLITICO

La sospensione di Italia-Serbia ieri sera a Marassi è stato un chiaro atto politico che col calcio c'entra poco o nulla. Mescolati tra i normali tifosi serbi c'era un nutrito gruppo di estremisti di destra, razzisti e neonazisti, che da tempo sta combattendo una guerra contro il governo del proprio paese, reo di inseguire politiche moderate finalizzate ad agganciare il paese balcanico al treno dell'Unione Europea. Come hanno ammesso importanti esponenti politici locali, il loro obiettivo è utilizzare qualunque strumento, anche la propria nazionale, pur di destabilizzare la situazione politica serba e riportare indietro questo disgraziato paese. Sono gli stessi che a suo tempo furono reclutati tra i più scalmanati esponenti della tifoseria di Stella Rossa e Partizan da signori della guerra come la Tigre Arkan in occasione della sanguinosa guerra civile che ha martoriato la Jugoslavia. Quanto è andato in scena a Marassi altro non è che l'ennesimo caso di utilizzo della passione sportiva a biechi fini politici.
Solo il sangue freddo manifestato dalle forze dell'ordine italiane ha permesso che la serata si concludesse soltanto con la sospensione della partita, senza apprezzabili conseguenze per l'incolumità degli spettatori. Sulla condotta delle autorità italiane e serbe e della stessa UEFA, invece, c'è molto da dire. La teppaglia guidata dal signore incappucciato in stile black-block, infatti, si era già resa protagonista di una pesante contestazione, al limite dell'aggressione fisica, nei confronti dei giocatori serbi nelle ore successive alla clamorosa sconfitta interna contro l'Estonia. Inoltre, gli stessi personaggi hanno creato forti problemi di ordine pubblico in occasione del primo Gay Pride svoltosi a Belgrado. Non ci voleva un indovino per concludere che avrebbero approfittato di Italia-Serbia per far sentire nuovamente la loro presenza. D'altra parte, nel pomeriggio se n'era avuto un sentore concreto nelle strade di Genova, in alcuni casi devastate dal loro passaggio. Una semplice regola di buon senso avrebbe docuto suggerire alle autorità di polizia dei due paesi e ai rappresentanti dell'UEFA di impedire l'accesso nello stadio ai tifosi serbi. In alternativa, il loro ingresso avrebbe dovuto essere sottoposto a rigidi controlli. Invece nello stadio è entrato di tutto e i risultati si sono visti.
Ora è praticamente certo che l'Italia vincerà la gara a tavolino. E anche probabile che la Serbia vada incontro ad una esclusione dalla competizione europea. Detto questo, mi auguro che il governo del calcio europeo non calchi eccessivamente la mano nei confronti della squadra e della federazione serba che, in questa vicenda, recita il ruolo di vittima. La cancellazione della squadra dal consesso internazionale e l'indebolimento del governo nazionale è esattamente l'obiettivo della teppaglia che ha agito a Marassi. Serve una sanzione giusta che, al tempo stesso, non impedisca alla Serbia di perdere il treno dell'Europa. Ne va della stabilità dei Balcani e, di conseguenza, dell'Europa intera.

martedì 12 ottobre 2010

GOLDEN FOOT A TOTTI RICONOSCIMENTO MONDIALE

Totti ha vinto il Golden Foot non il Pallone d'Oro. Siamo d'accordo. Resta il fatto che il capitano della Roma è stato gratificato da un riconoscimento che esalta, ancora una volta, una carriera fantastica. Il premio ritirato a Monte Carlo era una conferma necessaria. Troppo spesso in Italia il valore e l'importanza che ha avuto ed ha Francesco per l'intero movimento calcistico nazionale è sottovalutato, se non addirittura negato. A mio avviso, dal giorno in cui si ritirò dall'attività Gianni Rivera, alla fine degli anni '70, il nostro paese ha prodotto due fuoriclasse che per bravura e per classe si collocano al di sopra di tutti gli altri: Baggio e Totti. Non so dire chi dei due sia stato il più forte: per me si equivalgono. Sul piano della tecnica e del genio puro, Roberto Baggio ha toccato vette irraggiungibili. Nessuno come Totti, però, è stato tanto determinante per i meccanismi del gioco della sua squadra. Soprattutto non conosciamo nessun fuoriclasse del calcio contemporaneo capace di disputare una quindicina di stagioni tutte ad altissimo livello. Provate voi a fare un nome. Anche i talenti più osannati e premiati, come Ronaldo, Ronaldinho, Kakà o Zidane, nel migliore dei casi hanno espresso il meglio nell'arco di quattro-cinque stagioni, a volte anche meno. E poi i numeri. A qualcuno vengono in mente altri giocatori in grado di allineare tante partite e tanti gol vestendo un'unica maglia? Eppure, nonostante questo, nel nostro paese, al di fuori di Roma questa grandezza spesso viene negata. I record di Totti sono ignorati, quasi giocasse in un altro campionato. All'estero non la pensano così. Scrivendo per un giornale come France Football ho la fortuna di avere moltissimi contatti con colleghi e persone di altri paesi. Ebbene, mi dispiace per gli amici che tifano per le grandi come Juventus, Inter o Milan, ma all'estero il calciatore italiano di gran lunga più stimato, ammirato ed amato si chiama Francesco Totti. In un paese ricco di intenditori come la Spagna, il capitano giallorosso è addirittura venerato. D'altronde non è un mistero che, nonostante l'età avanzata, Guardiola lo porterebbe al Barcellona in qualsiasi momento. Ma anche i semplici appassionati di calcio la pensano così. Il Golden Foot è espressione del gradimento della gente comune che ieri ha deciso di premiare proprio lui, come in passato aveva già fatto con Baggio, Buffon e Del Piero. Mi auguro che per una volta il nostro caro paese la smetta di dividersi su tutto e tutti e riconosca, anche nel resto d'Italia, la grandezza di questo giocatore. I fuoriclasse parlano tutti la stessa lingua, quella del calcio e dello spettacolo, una lingua che dovrebbe essere condivisa da tutti.

venerdì 1 ottobre 2010

Benvenuti!

Benvenuti nel blog di Antonio Felici. Uno spazio in cui scambiare idee ed opinioni sullo sport e, più in generale, sulla politica, l’attualità e tutto quanto riempie le nostre vite quotidiane.