sabato 26 febbraio 2011

LA PALLA PASSA A MONTELLA

Pubblicato su France Football il 25 febbraio 2011

La Roma mise sur Montella

L’ère du « bricoleur » est terminée. Lundi, après une ultime réunion, Claudio Ranieri (qui s’était lui même surnommé ainsi à l’époque de Chelsea) a confirmé ne plus vouloir entraîner la Roma. Logique et inévitable vue la déterioration de ses rapports avec une partie du vestiaire et les mauvais résultats des Giallorossi. Ainsi, sans perdre de temps, l’identité de son successeur a été officialisé : Vincenzo Montella, 36 ans, l’attaquant du dernier Scudetto de la Roma (2001), devenu entraîneur des « allievi nazionali », les moins de 16 ans du club romain. Un poste que lui avait proposé en 2009 au moment de sa retraite de footballeur : un nouveau contrat de technicien à 500 000 euros par saison, jusqu’en juin 2012. Montella touchera la même somme en tant que coach de l’équipe de Serie A, mais avec un gros bonus à la clef s’il parvient à qualifier les Giallorossi pour la Ligue des Champions. « L’aeroplanino » n’ayant pas encore les diplomes pour entraîner au plus haut niveau, c’est Aurelio Andreazzoli, ancien adjoint de Luciano Spalletti, qui lui sert de « prêt-nom ». Dans la Ville Eternelle, il se dit que Montella ne devrait assurer qu’un intérim et l’on parle déjà de Carlo Ancelotti (Chelsea) et Villas Boas (FC Porto) pour 2011-12… Dans les rangs de la Roma, on n’a que faire de ces rumeurs. L’urgence est de redonner un peu de sérénité à un groupe totalement déboussolé, de réorganiser une équipe qui évoluait dernièrement sans logique. Mais Montella opère sans filet. Après le baptême du feu de mercredi à Bologne (XX résultatXX), il a une dizaine de jours pour préparer le huitième de finale retour de Ligue des Champions en Ukraine (3-2 à l’aller à l’Olimpico pour le Chakthior Donetsk) puis le derby de championnat face à la Lazio, sans pour autant négliger la visite de Parme, ce week-end, ni le déplacement à Lecce du 4 mars. Le présent et l’avenir européens de la Roma se jouent en l’espace de quelques jours…
Antonio FELICI

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