Pubblicato su France Football il 21 dicembre 2010
C’est un garçon simple, discret, courageux. Un attaquant combatif et volontaire qui a toujours su garder les pieds sur terre. Voilà pourquoi Sergio Pellissier n’ira pas perdre son temps à fanfaronner sur les plateaux télé pour expliquer en long et en large son but égalisateur contre la Juve, à la 93e minute. «Je ne fais que mon
métier, se contente-t-il de souligner. Et je serais heureux de pouvoir contribuer au maintien du Chievo.» En tout cas, le joueur originaire du Vald’Aoste, région du nord-ouest de l’Italie, frontalière de la France, fait tout pour, comme il l’a encore démontré dimanche en rattrapant la Vieille Dame par le col (1-1), faisant mouche là où, en première période, son coéquipier Marcolini avait manqué un penalty. Et qu’importe si les Turinois, réduits à dix pendant presque toute la seconde période, ont dominé, tirant sur le poteau par Sörensen et se procurant la plupart des occasions. Sergio Pellissier a inscrit son sixième but de la saison, confortant sa réputation de «tueur de géants ».
Avant la Juventus, il avait déjà marqué lors du succès (2-1) sur l’Inter et réalisé un doublé en déplacement à Naples (3-1). La gloire, pour lui, n’est qu’accessoire. À trente et un ans, il n’attend pas de transfert dans une grosse écurie, ni de contrat juteux. Tout au plus serait-il honoré par une nouvelle sélection en Nazionale,
lui qui avait marqué d’une volée splendide pour son unique cape, au début de juin en amical, face à l’Irlande du Nord (3-0).
A. F.
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