Tous les Génois étaient prêts à le jurer : responsabilisé par la Sampdoria, muri par son mariage (et une paternité imminente), Antonio Cassano avait définitivement tiré un trait sur ses erreurs de jeunesse, ses excès en tout genre, son indiscipline lui ayant valu tant de problèmes à la Roma puis au Real Madrid. Mais depuis mardi, ce ne sont plus que des paroles vides de sens. En effet, la Samp a exclu l’attaquant italien du groupe avant le déplacement de Cesena et demandé à la Ligue de résilier son contrat. La raison ? Alors, que Riccardo Garrone, le président blucerchiato, lui avait demandé de l’accompagner à une soirée d’un club de supporters, Cassano l’a couvert d’insultes avec une rare violence. Le faux-pas de trop pour un Garrone qui lui assurait un salaire royal (2,9 ME net par saison, jusqu’en juin 2013) et avait toujours eu un œil bienveillant sur lui, même lorsqu’Antonio, en 2009-10, avait été exclu de l’équipe par Del Neri pendant cinq journées de championnat. Que va-t-il se passer ? Cassano partira-t-il en janvier ? Difficile d’imaginer un gros club prendre une telle « tête brûlée », même gratis. Et Prandelli va-t-il continuer à le convoquer en sélection ? On n’en mettrait pas la main à couper…
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