sabato 6 novembre 2010

L'INVERNO DELLA ROMA

Pubblicato su France Football il 5 novembre 2010

ÀTrigoria, QG de la Roma, on doit maudire les ordinateurs de la Ligue. Ce derby programmé au bout de la semaine de To ussaint ne se présente pas sous les meilleurs auspices :dix points de retardsur la Lazio –énorme àcestade de la compétition –etFrancesco Totti absent pour cause de suspension, autant de raisons pour les Giallorossi de redouter cette 155e confrontation officielle entreles deux clubs.Lederbyromain arrive-t-il trop tôt ou trop tard?Il yaunmois et demi, la Roma semblait disposer de la niaque nécessaire: n’avait-elle pas battu l’Inter (1-0) au terme
d’un match plein ?Sauf que,cejour-là, les Romains s’étaient imposés dans le temps additionnel et qu’en neuf journées ils ont été incapables de remporter deux rencontres de ra ng.Enclair,les joueurs de Claudio Ranieri se seraient bien passés de ce derby! Un état d’esprit maussade qui tranche avec l’ambiance euphorique de la fin août. Au bouclage du mercato d’été, alors que Marco Borriello venait de débarquer, ils étaient nombreux à parler ouvertement de
Scudetto: cette Roma, qui avait inquiété l’Inter jusqu’au dernier souffle pour le titre
2009-10, venait de récupérer définitivement Burdisso et d’enrôler l’un des meilleurs
attaquants italiens…
Pour certains, les joueurs souffrent aujourd’hui des incertitudes sur l’avenir du
club: la famille Sensi doit vendre la Roma et aucun acquéreur sérieux ne s’estmanifesté.
Mais l’essentiel est ailleurs. Au-delà de la baisse de rendement de plusieurs cadres
(Totti in primis), la Roma est en fait victime de sa propre... campagne de recrutement.
Ranieri souhaitait le transfert définitif de Nicolas Burdisso (le défenseur argentin avait
été prêté par l’Inter) et prendre un attaquant disposé à jouer les jokers de luxe.
Une double requête exaucée puisque la Roma déboursait, d’une part,8M€pour
Burdisso et, de l’autre, recrutait le Brésilien Adriano. Sauf que ce dernier, arrivé en
mauvaise condition physique, a souvent fréquenté l’infirmerie. Du coup, les Romains
n’ont pas laissé passer l’occasion de prendre Borriello. Petit hic : Borriello n’est pas venu
pour débuter les matches du banc de touche.
Ranieri a dûpasser au 4-4-2, ce qui a ébranlé les équilibres d’une équipe habituée au
4-2-3-1. Paradoxalement, l’absence de Totti va peut-être aider le coach de la Roma. Sans
son capitaine, Ranieri pourra revenir à son vieux schéma, relancer Ménez et Vucinic
en «trequartisti» (neuf et demi) latéraux, là où leurs démarrages peuvent faire très
mal. Pourvu que ça marche, prient les tifosi de la Roma : en cas de défaite dans le derby,
les Giallorossi se retrouveraient à treize points de la Lazio. Une honte!

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